🏎 Superleague Formula, la compétition "F1" des clubs de foot | OneFootball

Du gazon au bitume, il n’y a qu’un pas. Ce week-end, la Formule 1 reprend ses droits. Un bon prétexte pour ressortir un vieux dossier estampillé « Super Ligue » (dans un contexte beaucoup moins vénal). La Superleague Formula était un championnat de course automobile initié par un groupuscule de clubs européens.

Entre 2008 et 2011, l’Olympique Lyonnais et les Girondins de Bordeaux s’étaient frottés à des grosses cylindrées comme l’Atlético, Liverpool, Dortmund, le FC Porto et Tottenham dans des courses effrénées. Le PSV, le FC Porto, le FC Séville, le FC Bâle, les Rangers, l’Olympiakos, le Sporting Portugal et Anderlecht avaient eux aussi des représentants sur l’asphalte.

Le slogan de la SuperLeague Formula était flashy : « The Beautiful Race: Football at 300 km/h ». Et le fondateur, Robin Webb, était un homme d’affaires truculent et charismatique. La FIA avait même homologué la compétition. Tous les voyants étaient au vert.

La première saison avait été remportée par le Beijing Guoan, dans le sillage du pilote italien Davide Rigon. Liverpool et sa flèche espagnole Adrián Vallés s’étaient adjugés la suivante. En 2010, Davide Rigon a repris son siège sur le trône, cette fois-ci dans le monoplace d’Anderlecht.

Hélas, la quatrième et dernière saison était mort-née, faute de financement. La dure jungle du sponsoring a hypothéqué la viabilité du projet Superleague Formula.

Ce concept intrigant mais finalement inachevé n’avait donc duré que trois saisons. Un gâchis. Ce papier sert donc de plaidoyer pour raviver ce projet. Vivement les derbys sur bitume.

Crédit photos : Superleague Formula