Sissoko : "Rodez ? Oui, ils sont forts mentalement, comme nous" | OneFootball

Ibrahim Sissoko : "La raison de notre manque de résultat, je ne l’a connais pas mais je pense que la réussite est absente. Si on marquait plus, on ne serait pas là mais je me répète, tout n’est pas à jeter. On ne se contente pas de ce que nous avons produit, moi personnellement en tout cas ça ne me suffit pas. Oui on aurait pu faire mieux sur les trois derniers matchs. Nous sommes moins bien ? Mais, moins bien pour qui ? Chacun prend les choses comme il veut, c’est vous qui mettez le curseur en haut ou en bas, nous on fait notre travail, nous sommes contents de notre saison, il reste des choses à jouer, on fera les comptes à la fin.

Je ne sais pas si la période est difficile, je ne pense pas, on fait aussi ce sport pour vivre des émotions et pour jouer des matchs comme celui de demain face à Rodez. La pression tout le monde l’a. C’est le lot des gros matchs, les joueurs de l’ASSE n’ont pas plus la pression que ceux de Rodez, que le staff, que les dirigeants et que les supporters. Il n’y a pas de raison qu’on ne s’exprime pas au mieux demain soir sur le terrain. Dans le vestiaire, cette pression, nous n’en parlons pas, c’est plus votre sujet à vous (ndlr : les journalistes).

J’ai regardé le match de Rodez mardi soir, oui ils sont forts mentalement. Comme nous. En début de semaine on savait qu’il faudrait faire le boulot de notre côté, peu importe qui se présente face à nous. On a ensuite vu que c’était Rodez, on se prépare et on sera prêt vendredi.

Nous ne les avons pas battus sur toutes les dernières rencontres mais ça c’est votre appréciation (ndlr, sur un ascendant psychologique potentiel). Ce n’était ni la même équipe, ni le même entraineur, pas les mêmes joueurs, il n’y a pas d’ascendant psychologique. C’est vous qui l’écrivez ça. Il faudra être à 200%, on va donner le plus possible et puis on verra ce qu’il se passera. Si nous avons travaillé les penaltys ? Vous verrez."