OL - David Friio : "On est soudés, on sait où on veut aller" | OneFootball

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·23. Mai 2024

OL - David Friio : "On est soudés, on sait où on veut aller"

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Directeur sportif de l'OL depuis décembre 2023, David Friio est parvenu, avec le reste de l'état-major, à redresser une situation délicate. Désormais, tout le club semble aller dans la même direction.

Au vu des résultats, de l'état d'esprit, l'OL est-il en train de construire une culture et un groupe pour la suite ?

David Friio : J'essaie toujours d'anticiper les choses, c'est important. Parce que, comme vous dites, c'est bien mieux de rentrer dans une future saison avec une bonne dynamique et certaines certitudes. On a passé des capes de construction, de mise en place, et on va devoir capitaliser là-dessus. Mais rentrer dans un exercice avec des doutes, ce n'est pas évident.


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Avez-vous le sentiment que le changement d'organigramme a apaisé l'équipe ?

Oui, ça je peux l'entendre. Parce que les joueurs ont besoin d'un cadre. Et je ne critiquerai pas les coachs qui étaient là avant car il y a eu de l'instabilité suite au changement de propriétaire. Bien entendu, un nouveau patron arrive avec ses propres ambitions, sa façon de faire, et ça prend toujours un petit peu de temps, ce qui peut déstabiliser. Et là, au mois de décembre, John (Textor) a trouvé les hommes qu'il souhaitait mettre en place. Les joueurs ont dit, de ce côté, c'est réglé. Parce que le plus important, c'est d'avoir un alignement.

On a un propriétaire incroyable. Je n'ai jamais vu une personne aussi importante passionnée comme ça. Il a passé tout le week-end à regarder un tournoi de U15. Il observe des matchs, il a une vraie connaissance. Et d'avoir un support comme ça, de Laurent (Prud'Homme) en tant que directeur général, à moi en tant que directeur sportif et Pierre (Sage) entraîneur principal, quand vous êtes comme ça, vous êtes alignés. Or, s'il n'y a pas ça, ça crée des problèmes. Parce que les joueurs, les agents, les intermédiaires se mettent dans ces interstices et amènent une instabilité. Là, on est soudés, on sait où on veut aller. On va continuer à bâtir sur cette dynamique pour être ambitieux l'année prochaine.

"Les recrues sont arrivées avec un état d'esprit incroyable"

L'apport des joueurs arrivés l'hiver dernier a-t-il été un soulagement, car pour certains, il s'agissait plutôt de paris ?

Alors, on essaie de limiter le côté pari. Ce n'est pas non plus du casino. Ça serait quand même dangereux. Déjà, ils sont arrivés avec un état d'esprit incroyable. Certains jouent plus que d'autres, mais le groupe vit bien. Tout le monde dit ça, c'est la fameuse phrase, mais là, elle est réelle. Je ne connais personne qui peut dire le contraire. Il y a les titulaires, puis les entrants amènent de l'impact et poussent les autres à être meilleurs. C'est vraiment important et c'est une vraie réussite.

Comment fonctionnez-vous avec John Textor ?

On échange régulièrement. Et il est très impliqué dans le sportif aussi, donc il est tenu au courant. Il valide les choses. On travaille en parfaite osmose. Il n'y a pas de secret. Si l'Olympique lyonnais en est où il en est maintenant, c'est que ça fonctionne.

"Il y a des changements à prévoir"

Quelle est votre priorité au quotidien en tant que directeur sportif ?

Ce sont des phases. Il y a les périodes de mercato et celles de la saison. Si on peut raconter ce qui s'est passé depuis mon arrivée, c'est que le mois de décembre, par exemple, c'est la situation de crise. Comment on gère ça ? On ne peut pas faire de révolution. Si vous changez tout, ça ne fonctionne pas. Donc, on regarde ce qui peut être amélioré. On est docteur, on met des pansements, on encourage, on essaie de redonner une énergie et surtout un cadre.

Après, on entre dans la fenêtre des transferts, c'est une machine à laver. On ne dort pas, encore plus avec John qui est en décalage horaire. Et en même temps, on avait le déficit de points, on n'y était pas. C'était très fatigant le mois de février. Puis, on commence à avoir des résultats, mais on doit les pérenniser. Là, on bascule dans l'après-mercato, être au quotidien avec l'équipe. Il faut montrer qu'on est là, qu'on supporte, qu'on est derrière l'entraîneur. Et ça, c'est vraiment important.

On espérait sortir de la mouise dans laquelle on était et on a trouvé une autre ambition. Donc, on n'a pas le temps de se poser des questions sur la politique sportive du club : comment on voit les choses avec l'académie, ce qu'on peut améliorer... Tout ce qu'on n'a pas fait au mois de décembre, je vais le faire maintenant, à l'intersaison. Il y a des changements à prévoir et des détails. Je suis resté mobilisé avec le groupe parce qu'on avait cet objectif qui m'a un peu détourné des autres tâches, mais je vais m'y atteler dans les semaines qui arrivent.

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