Ludovic Obraniak : “Pendant des années on faisait tourner les équipes etc… Il n’y avait que la Ligue des Champions qui comptait. C’est souvent franco-français. Il n’y a que le top et le reste c’est bidon” | OneFootball

“C’est catastrophique. Dans l’idée que je me fais d’un niveau de championnat, il se mesure souvent à la deuxième Coupe d’Europe. C’est-à-dire que la Ligue des Champions c’est le haut du panier, mais ça en dit long sur qui  tu es vraiment. Pour moi c’est la Ligue Europa qui détermine ton championnat. Sur l’intensité ? Ouais, mais même sur le niveau de notre championnat. Si on n’est pas capables à un moment donné, sur nos 4èmes, 5ème et 6ème… Par rapport aux autres championnats, t’es considéré comme celui qui est émergent, 4ème championnat ou 5ème championnat, on veut rattraper l’Italie, on veut rattraper l’Allemagne… Tout le monde nous dit qu’on n’est pas loin, qu’on est à touche-touche. C’est là qu’il faut montrer qu’on est supérieurs. Le problème c’est que nos locomotives et l’état d’esprit français sur la deuxième Coupe d’Europe… Pendant des années on faisait tourner les équipes etc… Il n’y avait que la Ligue des Champions qui comptait. C’est souvent franco-français. Il n’y a que le top et le reste c’est bidon, on ne s’en occupe pas. Là, depuis deux-trois ans, je trouve qu’il y a une montée en puissance des clubs français en Coupe d’Europe, dans l’état d’esprit, dans la manière d’aborder les matchs, dans la préparation mentale aussi. Je me dis que cette année, l’effectif de Lyon, s’ils se remettent un peu à l’endroit, ils se doivent de faire une chevauchée.”

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