Loi controversée sur sa gouvernance, le football français fait front commun contre sa révolution | OneFootball

Loi controversée sur sa gouvernance, le football français fait front commun contre sa révolution | OneFootball

In partnership with

Yahoo sports
Icon: Le Petit Lillois

Le Petit Lillois

·23. Juli 2025

Loi controversée sur sa gouvernance, le football français fait front commun contre sa révolution

Artikelbild:Loi controversée sur sa gouvernance, le football français fait front commun contre sa révolution

Adopté par le Sénat, le projet de loi sur la gouvernance du football français fait l’objet d’un rapport rédigé par la LFP, les clubs, les joueurs et les entraîneurs. Celui-ci a pour but de le modifier et officialise son rejet par ses acteurs principaux.

Le 10 juin 2025, un premier pas était fait vers la révolution du football professionnel français. Le Sénat adoptait le projet de loi censé transformer la Ligue en société de clubs et conférer un pourvoir renforcé à la Fédération française de football (FFF). Depuis, alors que l’Assemblée nationale doit encore se prononcer à ce sujet, l’inquiétude de la Ligue de Football Professionnel (LFP), des clubs, des joueurs et des entraîneurs a été plusieurs fois mentionnée par les médias franciliens. Celle-ci, au vu de l’actualité, semble désormais être officialisée.


OneFootball Videos


Amender le projet de loi

Régulièrement l’auteur de bilans visant à évaluer les avancées de cette possible révolution, L’Équipe révèle soudainement que le football français a réagi et fait front commun contre ce projet de loi. L’existence d’un rapport de 58 pages à destination des députés, qui se prononceront à leur retour de vacances cet automne, a été divulguée. Ce dernier aurait été rédigé par l’ensemble du secteur professionnel (LFP, clubs, joueurs, entraîneurs…).

Si une « démarche positive et constructive » est mentionnée pour justifier sa rédaction, la réalité est que son objectif est de modifier certaines parties du projet de loi, voire quasiment en supprimer certaines à l’image de l’article 11 bis, qui renforce considérablement le pouvoir de la FFF : « Dans un délai de trois mois à compter de la promulgation de la présente loi, les fédérations délégataires peuvent, d’un commun accord avec la ligue professionnelle qu’elles ont créée, retirer la subdélégation dont celle-ci bénéficie. À l’issue de ce délai, à défaut d’accord, la subdélégation est retirée de plein droit. Le retrait entraîne la dissolution de la Ligue professionnelle », dit en partie cette dernière, ce qui n’est évidemment pas du goût des dirigeants actuels qui ont, depuis, l’impression d’avoir un pistolet sur la tempe : « Une négociation, dont les conséquences d’un échec sont fixées à l’avance, ne peut sérieusement se tenir », précise le rapport dans des propos relayés par le quotidien sportif.

De nombreux points sont ainsi tour à tour contestés, visant à mettre la pression sur les épaules de Philippe Diallo, président de la FFF, lui qui est suspecté d’être très proche des sénateurs Michel Savin et Laurent Lafon, qui portent ce projet de loi.

Impressum des Publishers ansehen