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·3. Mai 2024

Le grand déclassement… Comment le Bayern en est il arrivé là ?

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Après Julian Nagelsmann qui a préféré rester à la tête de la sélection allemande après l’Euro, et Xabi Alonso qui a opté pour une nouvelle saison au Bayer Leverkusen l’an prochain, c’est désormais au tour de Ralf Rangnick de refuser le Bayern alors que les discussions avaient été annoncées comme positives et constructives il y a quelques jours. Il ne restait – selon les médias – que quelques détails à régler… Rangnick ne viendra pas, c’est désormais officiel.

Assurément, le board est aujourd’hui discrédité, personne ne souhaitant s’asseoir sur un siège devenu éjectable depuis de trop nombreuses saisons (les derniers entraineurs qui sont allés au bout de leur contrat sont Heynckes et Guardiola, tous les autres ayant été démis en moyenne tous les 18 mois).


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Le Bayern paie aujourd’hui ses errements, ses erreurs, avec une chaine de responsabilités étoffée, mais nous devons aussi nous arrêter sur le cas d’Uli Hoeness qui, par ses choix personnels,  a pris de lourdes décisions, qui se sont souvent dernièrement révélées être des erreurs. Citons le choix d’un Niko Kovac imposé, ou bien encore le soutien indéfectible d’un Salilhamidzic  au détriment d’un Flick pour ne donner qu’un exemple récent. Même en semi retraite, Uli Hoeness aura toujours été influent et incontournable.

Il se murmure aussi que Ralf Rangnick, sur le point de signer au Bayern, aurait été marqué par les récentes déclarations d’Uli Hoeness à l’égard de Thomas Tuchel (Rangnick et Hoeness avaient eu des différents par le passé, qui avaient été déclarés comme clos la semaine dernière), notamment sur le fait que l’actuel entraineur ne savait pas faire évoluer les jeunes joueurs…

Ce matin, le board bavarois a la gueule de bois. Il annonce des noms, veut boucler le dossier de l’entraineur avant fin avril, et essuie 3 échecs dont celui de Rangnick particulièrement ravageur, même si l’actuel sélectionneur de l’Autriche ne faisait pas l’unanimité en interne ou parmi les supporters. Etre recruté en tant que choix C n’est pas glorifiant non plus… et cela rappelle les conditions de l’arrivée d’un Niko Kovac dans des circonstances similaires.

Des entraineurs licenciés (trop) rapidement, une pression importante, un Uli Hoeness interventionniste, un board trop présent, un groupe vieillissant, aucun projet sportif, une gouvernance qui reste floue….la coupe est pleine.

On reparle ce matin de l’italien de Brighton Roberto de Zerbi … de Zinédine Zidane (peu crédible, le français parlant mal l’anglais et pas du tout l’allemand), ou de Hansi Flick. On pourrait aussi entendre parler d’un Erik Ten hag, les 2 derniers nommés connaissant bien les rouages de la maison bavaroise… ce qui pourrait ??  convenir pour « justifier » un plan … D désormais… Certains avancent même un maintien très peu probable de Tuchel une dernière saison…

Ce qui peut aussi repousser certains candidats, c’est que le Bayern ne s’est jamais caché que leur vraie cible est pour la saison 2025-2026 un Jurgen Klopp ou un Xabi Alonso. Pas facile de signer dans un club pour, peut être, une seule petite année…

Le grand déclassement… Sans entraineur, difficile de se projeter et de poser un projet sportif cohérent sur la table en matière de transferts…

L’arrogance d’un Uli Hoeness avec des sorties médiatiques non maîtrisées depuis longtemps, la suffisance d’un Bayern habitué à imposer ses vues, des entraineurs qui refusent le club les uns après les autres, plus rien ne va vraiment au Bayern.

Mais les supporters resteront toujours derrière leur club, dans les victoires comme les défaites et les difficultés. Faisons confiance au discernement d’un Kalle Rummenigge (qui s’est opposé au retour de J Nagelsmann certainement à justes raisons), et à l’expérience d’un chef d’entreprise comme Herbert Hainer ou encore au professionnalisme et au réseau d’un Max Eberl.

Messieurs, le club a besoin de vous, plus que jamais.

Mia San Mia.

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