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Le Petit Lillois

·24. September 2024

Le fonds d’investissement CVC réclame 1,5M€ à Vincent Labrune, président de la LFP

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Le feuilleton des droits TV de la diffusion de la Ligue 1 McDonald’s a laissé des séquelles dans les instances de football français et notamment pour Vincent Labrune, visé par CVC mais aussi des enquêtes du Sénat.

L’été a été mouvementé au sein du microcosme du football français, déstabilisé par la difficile gestion des droits TV domestiques. Alors qu’un milliard d’euros était espéré, la somme finale a été réduite de moitié, jetant le doute sur la situation économique des clubs hexagonaux. Les ennuis ne sont néanmoins pas derrière la Ligue de Football Professionnel et son président, Vincent Labrune, au cœur des critiques et d’un récent article du journal L’Equipe.


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CVC, le fonds d’investissement qui a permis de créer LFP-Médias, dont Vincent Labrune est également le directeur, pointe du doigt ce dernier sur plusieurs points. Le premier porte sur l’augmentation de son salaire. Après la négociation de l’accord avec CVC survenu en 2022, rapportant un total de près de 1,5 milliard de dollars aux clubs français, le CA de la Ligue de Football Professionnel vote pour la hausse du salaire de Vincent Labrune, passant de 400 000 euros à 1,2 million par an. En plus de cela, le président de la LFP aurait fait passer la moitié de son salaire sur les frais de LFP-Médias, société gérée par la LFP et CVC, sans avertir ses dirigeants. La fonction de président de la société commerciale n’est normalement pas rémunérée. En conséquence, le fonds d’investissement réclame un remboursement de 1,5 million d’euros, correspondant à la moitié de son salaire sur deux ans (600 000 euros x 2) ainsi que 300 000 euros de remboursement de notes de frais à Vincent Labrune.

Vincent Labrune est également pointé du doigt par CVC pour sa gestion des droits TV de la Ligue 1. Le fonds d’investissement affirme que pendant l’été, il martelait le fait de détenir une offre de BeIN Sports évaluée à 700 millions d’euros pour les droits nationaux, refusant toute autre offre. Les agissements et prises de position de Nasser al-Khelaïfi, président du PSG et de la chaîne qatarie, ont également choqué. Cet entêtement à pousser le football français à connaître une longue période de doute, finissant par conclure un deal vivement critiqué avec DAZN. Enfin, Vincent Labrune est pointé du doigt au Sénat pour un bonus d’une somme de trois millions d’euros qu’il aurait touché. Comme le rapportait le quotidien français cet été, plusieurs entreprises étaient engagées dans les négociations avec des frais de dossier s’élevant à plus de 30 millions d’euros. Il a finalement été décidé que 8,5 millions d’euros seraient prélevés de cette somme pour verser des bonus à une douzaine de salariés de la Ligue, dont 3 millions pour Vincent Labrune.

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