Le coup de gueule madrilène contre l'arbitrage du Barça | OneFootball

La victoire du Barça contre le Rayo Vallecano hier soir a donné lieu à quelques polémiques arbitrales qui mettent le clan madrilène en fusion.

La presse madrilène est en ébullition après la victoire du Barça contre le Rayo Vallecano (1-0), un succès marqué par des décisions arbitrales contestées. Un penalty litigieux accordé aux Catalans et un but du Rayo annulé pour un hors-jeu discutable ont suffi à déclencher un véritable tollé. « Le Barça est leader après avoir bénéficié de plusieurs actions polémiques », assène Marca, qui accuse l’arbitre Melero López d’avoir pris des décisions « très personnelles » pour favoriser le club catalan. Le quotidien met en avant le penalty sifflé sur un léger contact et la non-validation d’un but du Rayo, considéré comme un hors-jeu passif.

As enfonce le clou en proposant un classement sans l'intervention du VAR, où le Real Madrid serait large leader avec neuf points d’avance sur le Barça. « Nouveau leader, nouveau désordre », titre le journal, qui conteste non seulement l’arbitrage du match contre le Rayo, mais aussi celui du week-end précédent contre Osasuna. L’expulsion de Jude Bellingham et l’absence de pénalties sifflés en faveur des Madrilènes sont perçues comme des erreurs flagrantes.

Un contexte arbitral très tendu

La tension est telle que le Real Madrid a organisé une réunion d’urgence avec le Comité technique des arbitres (CTA) pour écouter les enregistrements du VAR. « Nous gardons la porte ouverte pour proposer des changements dans le système actuel », affirme un dirigeant du club, sous-entendant une volonté de réforme du corps arbitral. Sur les réseaux sociaux, les supporters madrilènes expriment aussi leur indignation. La chaîne officielle du Real multiplie les accusations contre Munuera Montero, arbitre du match contre Osasuna, le qualifiant de responsable d’une « purge d’arbitrage ». Des insultes et même des menaces de mort ont visé ce dernier, forçant les arbitres espagnols à publier un communiqué de soutien.

Enfin, la polémique est relancée par la décision de Melero López d’accorder un penalty au Barça pour un léger accrochage et de refuser un but du Rayo pour une interférence jugée discutable. « La corruption est criminelle », peut-on lire sur les réseaux sociaux. Ce nouvel épisode alimente encore un climat de méfiance grandissant autour de l’arbitrage en Liga.

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