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·8. November 2024
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Dans le dernier numéro de la revue de l’After (Octobre/Novembre), on peut trouver une interview de Laurent Nicollin réalisée par Daniel Riolo. Si sur le papier la confrontation semblait alléchante, en réalité le résultat est relativement décevant. Mais le président y règle tout de même quelques comptes.
“J’ai été déçu humainement quand Rolland nous a lâchés comme des merdes, en décembre 2015. On avait vécu des saison compliquées, j’avais été un des rares à toujours le soutenir. Tout le monde disait qu’il ne fallait pas le garder. J’étais persuadé que ça allait repartir. Ça a tourné, ça allait mieux, et là il nous plante, au mercato. Ce n’est pas son départ qui m’a déçu, c’est la façon dont il est parti. Je préfère qu’on se mette autour d’une table et qu’on discute. Dis que tu veux t’en aller parce que tu veux vivre autre chose, mais ne cherche pas d’excuses. Et surtout ne dis pas que tu ne pars pas pour entrainer un autre club, quand 3 semaines plus tard tu es sur le banc de Rennes.”
(Photo by Alexandre Dimou/Icon Sport)
J’ai aussi mal vécu le départ d’Andy Delort. J’aurai préféré qu’à la reprise, il vienne me voir. Tout s’entend, tout s’écoute. Mais il a été mauvais dans le timing. Je le lui ai dit. Tous les deux, c’était des gens importants pour le club, des leaders. Deux personne avec qui en plus, humainement, je m’entendais bien. J’ai été déçu, mais pas surpris. L’être humain est comme ça. S’il peut te niquer, il te nique. Ma femme me le reproche, mais c’est ma façon de penser je ne suis pas un humaniste, je ne suis pas quelqu’un d’ouvert, je suis tourné vers ma famille et les gens que j’aime. Je n’ai pas confiance dans les gens, j’ai toujours la crainte de me faire niquer.”