La Direction de l’Arbitrage confirme le penalty obtenu par le RC Lens | OneFootball

Réunie au siège de la Fédération à Paris à l’occasion de sa conférence de presse de rentrée, la Direction de l’Arbitrage est revenue sur le penalty accordé au RC Lens face au Havre. L’instance a confirmé la décision tout en reconnaissant une erreur lors d’une situation similaire la semaine précédente à Monaco.

Les mains, un sujet compliqué pour la Direction de l’Arbitrage

Les mains dans la surface restent l’un des dossiers les plus complexes pour les arbitres. Entre règles qui évoluent presque chaque saison et interprétations parfois contradictoires, les débats n’en finissent plus. Ce fut encore le cas ce week-end lors de la rencontre entre le RC Lens et Le Havre. Guillaume Paradis avait en effet accordé un penalty aux Sang et Or pour une main d’Arouna Sangante, qui avait touché le ballon avec son bras étendu au sol lors d’un tacle. La VAR avait confirmé la décision et Wesley Saïd s’était chargé de transformer le penalty, donnant l’avantage aux Lensois dès la 9e minute. Pour Antony Gautier, directeur de l’arbitrage, cette décision était pleinement justifiée :

« L’arbitre a considéré à juste titre qu’il y a eu de la part du défenseur havrais, qui a pris un risque en se jetant ainsi au sol et en allongeant clairement son bras, une augmentation artificielle de la surface couverte par son corps. Le penalty était donc la bonne décision, bien attendue. »

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Si cette action a suscité autant de réactions, c’est parce qu’une situation identique avait eu lieu une semaine plus tôt lors du match entre l’AS Monaco et… Le Havre. À la 37e minute, Arouna Sangante s’était déjà rendu coupable d’une main sur un centre de Mika Biereth. Cette fois, Ruddy Buquet n’avait pas sifflé et la VAR n’était pas intervenue. Antony Gautier a reconnu l’erreur et tenu à présenter des excuses aux Monégasques, affirmant que les « critères techniques étaient bien réunis pour siffler un penalty. On l’a dit dans le débrief qui a eu lieu entre arbitres, la position de la DA, c’est qu’un penalty était attendu. » Une reconnaissance qui risque de relancer encore les discussions autour de l’arbitrage.

Quentin PROVOST

Crédits photo : Hugo Pfeiffer/Icon Sport