Denis Brudieux : “Arrêtez avec le fantasme merchandising et le client vache à lait !” | OneFootball

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·29. August 2024

Denis Brudieux : “Arrêtez avec le fantasme merchandising et le client vache à lait !”

Artikelbild:Denis Brudieux : “Arrêtez avec le fantasme merchandising et le client vache à lait !”

Hier, les nouveaux maillots pour la saison 2024-2025 ont été officialisés. Des maillots pouvant correspondre à ce que les supporters attendent. Malgré tout, et d’une réaction épidermique, les fans des Girondins de Bordeaux ont rapidement tiqué sur quelque chose : le prix. Celui-ci, alors que le club est en quatrième division désormais, est de 90€ (adulte, et 70€ taille enfant).

Denis Brudieux, qui a travaillé pendant 20 ans aux Girondins de Bordeaux sur la confection des maillots du club – entre autres – a souhaité donner son point de vue sur ces réactions des supporters bordelais.


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“Je répète que les maillots sont plus des emblèmes que des produits, surtout pour des clubs comme les Girondins de Bordeaux : 8% de royalties sur les ventes équipementiers et 35% brut pondérés soit 6/7 % net sur les ventes Club… soit 3/4 € max par maillot vendu ! […] Donc arrêtez avec le fantasme merchandising et le client vache à lait ! Moi j’espère que ces maillots se vendront très bien ce qui illustrera le lien indéfectible entre le club et sa communauté, qui est le vrai objet des maillots. Et pour finir le prix des maillots est fixé de façon Transversale Europe par les équipementiers, et ceux-ci sont vendus et commandés 8 mois à l’avance… où le club était en L2 ! […] Mais 4€ x 10000 ce n’est pas 4€ x 2000000… sans parler du fait que les maillots ne représentent que max 50% des ventes de la collection équipementier”.

Dans Sud Ouest, Thibaut Mouline, responsable du magasin Rue Sainte-Catherine, a expliqué qu’l aurait dû être encore plus cher.

« Nous savons que les supporteurs et habitués seront tout de même au rendez-vous. Ils se vendent d’ailleurs bien sur la boutique en ligne. Nous avons déjà baissé le prix de vente de 10 euros, puisqu’il devait être à la base à 100 euros. On ne pouvait pas faire plus ».

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