City dit adieu à un pilier, Burnley frappe fort | OneFootball

Kyle Walker et Manchester City, c’est terminé. Après sept saisons et demie, le latéral anglais quitte officiellement l’Etihad Stadium pour s’engager avec Burnley, selon City Xtra et Esteemed Kompany. L’affaire ne tombait pas du ciel : depuis le dernier mercato hivernal, Walker avait fait part de ses envies de départ aux dirigeants mancuniens, ouvrant la voie à un prêt à l’AC Milan. L’aventure italienne, peu convaincante — Milan n’ayant pas levé l’option d’achat de 5 millions d’euros —, a définitivement scellé le divorce avec City, où Pep Guardiola n'imaginait plus l’intégrer à ses plans.

Le transfert devient ainsi officiel cet été : Burnley rachète les deux dernières années de contrat du défenseur pour un montant pouvant atteindre 5 millions de livres, selon l’activation de clauses liées au nombre de matches disputés et au maintien du club en Premier League. À 35 ans, Walker signe un contrat de deux saisons et pourra faire ses débuts dès la mi-août, possiblement sur la pelouse de Tottenham, le club qui l’avait révélé avant son transfert très médiatisé à Manchester en 2017.

En quittant City, Walker tourne la page d’une période particulièrement faste : six titres de Premier League, un trophée de Ligue des champions et pas moins de 17 titres au total, autant d’accolades qui ancrent son héritage dans l’histoire du club. Sa vitesse et sa solidité défensive, précieuses lors des grandes soirées européennes, ont longtemps fait de lui l’un des hommes de base de Guardiola. Mais avec l’âge, les blessures et le renouvellement voulu par la nouvelle direction sportive (incarnée par Hugo Viana), ce départ s’inscrit dans un mouvement de rajeunissement amorcé à City.

Burnley réalise, de son côté, un gros coup sur le marché. Walker a expliqué que le projet du club et le discours du nouvel entraîneur Scott Parker ont pesé dans sa décision. « Quand j’ai entendu parler de ses plans pour la prochaine saison, j’ai sauté sur l’occasion », souligne-t-il. Il évoque aussi la dimension familiale du club et l’atmosphère positive qu’il a ressentie lors de ses premières visites, un cadre qu’il recherchait après une carrière passée au plus haut niveau.

Pour Manchester City, l’urgence est à la succession. Le départ de Walker met en lumière le manque criant de spécialistes sur le couloir droit, un souci déjà perceptible la saison passée lorsque Matheus Nunes et Rico Lewis ont dû dépanner par défaut. Les pistes menant à Tino Livramento (Newcastle) et Denzel Dumfries (Inter) sont étudiées mais restent complexes à concrétiser. De nouveaux départs pourraient par ailleurs suivre pour rééquilibrer l’effectif, alors que City doit reconstruire une défense capable de tenir la cadence de ses ambitions domestiques et européennes.

Sources : City Xtra, Esteemed Kompany.

Photo by Richard Heathcote/Getty Images