Bordeaux : les dernières sorties de Lopez avant son audience au tribunal | OneFootball

Le président des Girondins de Bordeaux s'est confié avant un rendez-vous crucial devant le tribunal.

À la veille d’un rendez-vous crucial devant le tribunal de commerce de Bordeaux, Gérard Lopez, président et propriétaire des Girondins de Bordeaux, a fait le point sur la situation délicate du club. Dans une interview accordée à France Bleu Gironde et au journal Sud Ouest, il a assuré avoir "tout fait" pour éviter la liquidation judiciaire. Ce mardi, le tribunal devra décider s’il poursuit la procédure de redressement judiciaire ou prononce la liquidation, ce qui marquerait un tournant décisif dans l’histoire des Girondins. Lopez explique avoir "travaillé pour que ça se passe comme il faut" et a abordé différents dossiers importants, dont le retour au Matmut Atlantique et les finances du club. Un accord a été trouvé avec l’exploitant du stade, SBA, permettant aux Girondins de jouer à domicile sans payer de loyer, mais en prenant en charge les frais de fonctionnement, estimés entre 45 000 et 51 000 euros par match. "Tout le monde avait à y perdre", rappelle Lopez, qui souligne que cette solution permet d’augmenter les revenus via la billetterie et les hospitalités. Avec un budget réévalué à 7 ou 8 millions d’euros pour la saison, le plus important de la Nationale 2, le président se veut optimiste, affirmant que le club est "complètement dans les clous".

Lopez promet des partenaires

Sur le plan social, Lopez évoque le Plan de Sauvegarde de l’Emploi (PSE) qui entrera en vigueur prochainement, et qui se traduira par la présence d’une quinzaine de salariés au Haillan, hors domaine sportif. Le président a également réagi aux critiques concernant la gestion de la descente aux enfers des Girondins, notamment après l’abandon du statut professionnel et la fermeture du centre de formation. Il explique que cette décision était nécessaire pour sauver le club : "Sans abandon du statut pro, on ne pouvait pas entrer en redressement judiciaire et sauver le club". Quant aux attaques sur sa gestion, Lopez répond avec amertume, soulignant que "le foot, ça ne tient pas à un président, à un entraîneur, à un attaquant". Il reste toutefois déterminé à reconstruire les Girondins et continue de croire en son projet, notamment en attirant des joueurs qui "n’ont absolument rien à faire en N2", mais qui rejoignent le club par foi en l’avenir. Concernant les investisseurs, Lopez se défend de vouloir récupérer l’argent investi et assure être en contact avec plusieurs partenaires, principalement américains, intéressés par un rôle d’actionnaires minoritaires. "Ce serait plus simple avec des investisseurs", concède-t-il, estimant que pour remonter en Ligue 2, voire en Ligue 1, il faudra entre "25 à 35 millions d’euros".

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