Bilan de mi-saison (11/18) – Entré dans une nouvelle ère, le Paris FC répond présent sur le rectangle vert | OneFootball

Désigné d’office comme l’un des grands favoris à la montée, le Paris FC se devait d’être à la hauteur des attentes après un mercato d’envergure, renforcé par l’arrivée dans son capital de la famille Arnault et du groupe Redbull. Et sur le terrain, malgré la pression, les Franciliens ont su répondre présents avec une seconde place à mi-parcours qui correspond aux nouvelles ambitions du PFC.

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Une pression renforcée par un mercato d’ampleur

Certainement motivés par le projet séduisant qui se construit du côté de Charléty, quelques joueurs de haut niveau ont rejoint l’effectif parisien durant l’été. Outre l’arrivée du prometteur latéral Mathys Tourraine en provenance de Grenoble, le Paris FC réussissait le joli coup Jean-Philippe Krasso, auteur d’une saison 2022-2023 remarquable chez les Verts de l’ASSE. Deux renforts de taille, avant une dernière signature d’envergure. À la surprise générale, Maxime Lopez, ancien milieu de l’OM et de Sassuolo ainsi que de la Fiorentina en Serie A, décidait lui aussi de s’engager chez le pensionnaire de Ligue 2 alors que plusieurs écuries de l’élite lui faisaient les yeux doux. Assez pour faire du Paris FC l’un des grands favoris à l’accession directe, avant même que les observateurs ne prennent conscience de ce qui se mettait progressivement en place en coulisses.

Beaucoup de changements en coulisses…

Comment évoquer la première partie de saison du Paris FC sans parler du changement de dimension considérable que connaît actuellement l’écurie francilienne ? Le 30 novembre dernier, le PFC officialisait la finalisation de son évolution actionnariale avec les entrées de la famille Arnault et du géant autrichien Redbull à son capital. Les deux entités possèdent désormais respectivement 52,4% et 10,6% du club de la capitale, et travailleront conjointement pour tenter d’en faire un géant du football français.

Jürgen Klopp, Mario Gomez, auxquels l’on peut ajouter Raï, actionnaire du club depuis 2022… Nombreux sont les noms importants du ballon rond qui ont été associés à ce projet excitant. Mais entre les premières rumeurs et la sortie du communiqué évoqué, les troupes de Stéphane Gilli se devaient de faire abstraction du bruit environnant pour réaliser une phase aller à la hauteur des ambitions de leurs nouveaux propriétaires. Une tâche ardue, à laquelle l’actuel deuxième de Ligue 2 s’est attelé avec sérieux durant ces six premiers mois de compétition.

… Et beaucoup de sérieux sur le terrain

Le début de cette nouvelle ère aurait sérieusement pâti de résultats moyens, voire mauvais, sur le terrain. Mais sur le rectangle vert, les Parisiens ont fait en sorte de prendre leur exercice 2024-2025 par le bon bout. Au soir de la 10e journée et d’une victoire (2-1) contre une équipe de Grenoble qui jouait à l’époque le haut du tableau, le PFC comptait 8 victoires en 10 rencontres et trônait tranquillement au sommet de la Ligue 2. Avec, d’entrée de jeu, des succès marquants, comme face à Caen (2-0), ou renversants, à l’image de la remontée réalisée contre Dunkerque (3-2). Et si il a depuis légèrement ralenti la cadence (1 victoire, 4 nuls, 1 défaite en 6 matchs), il reste en très bonne position pour retrouver la Ligue 1 dès l’an prochain.

Les matchs sans but face à Amiens (0-0), Pau (0-0), Annecy (0-0) et Lorient (0-2) ont néanmoins coûté cher sur le plan comptable et montrent que, malgré les ambitieuses fondations qui sont en train d’être posées, le Paris FC ne dispose pas encore de la marge nécessaire pour rouler sur la concurrence. Le coach Gilli le sait, il l’a souvent rappelé : sa formation, bien que qualitative, a encore beaucoup de progrès à faire afin d’être aussi impitoyable que ce que certains observateurs attendent. Les promesses sont là, les individualités aussi, les esquisses d’un projet à long terme également. Mais dans l’immédiat, sur le champ de bataille, Lorient (1er), Dunkerque (3e), Metz (4e) ou encore Annecy (5e), Laval (6e) et Guingamp (7e) ne feront pas de cadeau à l’actuel dauphin des Merlus. Le chemin est long, mais ce qui apparaît rassurant pour l’écosystème du club francilien, c’est que le Paris FC semble en être conscient.

Quel mercato hivernal pour ce nouveau Paris FC ?

Avec ces nouvelles ambitions sont forcément arrivées de nouvelles exigences, mais aussi de nouvelles problématiques. « Les propositions de joueurs affluent comme jamais au siège du club à Orly, du monde entier, à des tarifs exorbitants », indiquait RMC Sport, le 16 décembre dernier. Désormais, le PFC a les moyens, et le monde du football le sait. Les retouches devront donc être millimétrées, de l’ordre du sur-mesure pour répondre avec précision aux besoins de Stéphane Gilli.

En l’occurrence, à l’approche du mois de janvier, ce sont un défenseur central également capable d’évoluer à droite ainsi qu’un ailier droit qui seront visés. Et avec la qualité grandissante de son groupe, le tacticien de 50 ans aura besoin, à l’image de l’été 2024, de profils qui seront en mesure d’apporter un petit plus décisif dans la course à la montée.

L’équipe des joueurs les plus utilisés (en 4-3-3) :

Nkambadio – Tourraine, Mbow, Kolodziejczak, Gaudin – Camara, Maxime Lopez, Marchetti – Gory, Krasso, Kebbal

Sur le banc : Riou, Soumahoro, Koré, Olila, Doucet, Julien Lopez, Hamel.

Photo Christophe Saidi/FEP/Icon Sport