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·27. Juli 2025

Barça : Ibrahim Affelay, le talent gâché qui a fait valser Marcelo et le Real

Artikelbild:Barça : Ibrahim Affelay, le talent gâché qui a fait valser Marcelo et le Real

Pur produit du centre de formation du PSV Eindhoven, Ibrahim Afellay se révèle au haut niveau avec le club néerlandais, avant de s’envoler vers le Barça en 2010. Le début de la fin.

L’image nous revient tous en tête. Nous sommes le 27 avril 2011 et le Barça de Pep Guardiola en découd avec le Real Madrid au Santiago Bernabéu. Les minutes s’égrènent, la tension est palpable, et le score toujours de 0-0 dans cette manche aller de demi-finale de Ligue des Champions.


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Électrique, la partie s’apprête pourtant à basculer en faveur des visiteurs. Entré quelques minutes plus tôt, Ibrahim Afellay prend les choses en main à un quart d’heure du terme. Sur l’aile droite, l’ailier néerlandais, arrivé l’été précédent, vient défier le Brésilien Marcelo en un contre un. Plus rapide, plus vif et surtout plus frais, le Batave dépose son vis-à-vis, entre dans la surface et centre fort aux six mètres, où rôde un certain Lionel Messi. Plat du pied de l’Argentin, 1-0.

Concurrence catalane

Puis 2-0 quelques minutes plus tard, lorsque la Pulga décide, balle aux pieds, de s’amuser avec la défense madrilène en solitaire. Vedette de la soirée, le numéro 10 éclipse forcément celui qui a décanté le duel : Ibrahim Afellay.

C’est d’ailleurs pour les qualités affichées et démontrées sur sa passe décisive que le natif d’Utrecht avait été débauché du PSV quelques mois plus tôt. Ce même PSV au sein duquel la pépite du football néerlandais effectue ses classes, avant de se révéler au haut niveau. Promis à un bel avenir, le Boeren conquiert rapidement ses galons de titulaire avec un PSV champion des Pays-Bas de 2005 à 2008. Ses prestations l’amènent même jusqu’en sélection.

L’ailier fête la première de ses 53 capes sous la tunique orange lors d’un déplacement en Slovénie, le 28 mars 2007, dans le cadre des qualifications à l’Euro 2008. Alors, qu’est-ce qui pourrait vraiment freiner la constante progression du Batave, vice-champion du monde avec les Pays-Bas trois ans plus tard ? Eh bien… les blessures, pardi ! Mais la concurrence, d’abord, quand même.

Transféré en Catalogne durant l’hiver 2011, l’Oranje joue pas ou peu dans un Barça mécaniquement huilé. Les irrésistibles Pedro et David Villa, l’émergence de Bojan Krkic et Jeffrén, et un Lionel Messi au sommet de son art occupent la place que le Néerlandais peine à faire sienne. Malgré quelques coups d’éclat – dont celui d’avril 2011 –, vient ensuite le temps des blessures.

Écarté pendant des mois

La saison suivante a démarré depuis quelques semaines lorsqu’en plein entraînement, Ibrahim Afellay se blesse. Sérieusement. Une rupture du ligament croisé antérieur du genou gauche ralentit brutalement sa carrière.

L’ancien Boeren est écarté des pelouses pendant sept mois. De retour, le Batave est prêté l’exercice suivant à Schalke 04 pour se relancer. Mais le mal est fait. Plus fragile, le milieu offensif enchaîne les pépins physiques. Janvier 2013 : une blessure aux ischios-jambiers l’écarte encore pendant des mois. Et des mois. Un an, même. Pas l’idéal pour s’imposer chez les Blaugrana, qui décident une nouvelle fois de le prêter.

Une dernière chance

Direction la Grèce et l’Olympiakos. Sans non plus rester dans les mémoires, son passage au Pirée est tout de même marqué par un titre de champion national. Arrivé au bout de son contrat avec le Barça, Ibrahim Afellay file ensuite librement à Stoke City, en Angleterre. D’importantes blessures, encore, dont une opération du genou, contrecarrent le retour au premier plan du malheureux Néerlandais.

Ce dernier rompt son contrat avec la formation anglaise d’un commun accord et tente une ultime pige à… Eindhoven. Quatre petits matchs seulement avec son club formateur sonnent le glas d’une carrière brisée par les blessures à répétition. On a trouvé qui a usé l’Oranje…

Par Florian Sermaise

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