OnzeMondial
·27 octobre 2023
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Fabio Grosso est mis sous pression par John Textor, le technicien italien n'a plus que deux matchs pour sauver sa peau, sous peine d'être écarté de ses fonctions.
Est-ce déjà la fin de l'aventure de Fabio Grosso à l'Olympique Lyonnais ? Nommé pour remplacer Laurent Blanc à la fin du mois de septembre, le technicien italien court toujours après son premier succès dans le Rhône alors que son club a plongé à la dernière place du classement après la nouvelle humiliante défaite face à Clermont-Ferrand. Jusqu'à présent, il n'avait pas été remis publiquement en question par son président John Textor, mais en coulisses la situation serait bien différente comme l'explique le journal Le Progrès.
Le quotidien régional croit savoir que le champion du monde 2006 a reçu un ultimatum de la part de sa direction. Si les résultats ne s'améliorent pas lors des deux prochains matchs, un déplacement sur la pelouse de l'Olympique de Marseille et la réception du FC Metz, il sera invité à faire ses valises dans le Rhône. Présent en conférence de presse, il a d'ailleurs évoqué ce choc face à l'OM : "On sait qu'on va rencontrer une équipe forte, construite pour faire un bon championnat. Ils ont fait un bon match à la maison, où il y a une grande ambiance. On a les qualités pour les mettre en danger, si on rentre sur le terrain avec un super esprit d'équipe."
Il a ensuite évoqué les supporters et leur soutien lors du match contre Clermont-Ferrand : "Je n'aime pas faire de théâtre et je ne le ferai jamais. Mais j'ai vu une atmosphère incroyable au stade et je suis surtout déçu par rapport à ça, c'est qu'on n'arrive pas à donner de la joie aux supporters qui nous encouragent. C'est dommage. Mais on doit travailler, faire des points. Je dis aux joueurs que j'adore ce club, cette ville, que j'essaie de donner tout ce que j'ai pour qu'on sorte de cette situation".
Enfin, il a parlé de son avenir, alors qu'il aurait reçu un ultimatum de sa direction : "Je sais que ce travail est toujours en danger. C'est déjà arrivé par le passé. Je suis conscient qu'il faut travailler pour mettre en place des choses. J'ai accepté avec beaucoup d'envie et de bonheur. Je suis très déçu par rapport aux résultats, mais on essaie chaque jour de trouver la solution. J'ai une bonne relation avec le président, on parle souvent de football. Sur ce qu'il dit, c'est à lui de répondre."
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