Xabi Alonso, le déclic attendu pour Valverde selon Maldini | OneFootball

Xabi Alonso, nouveau maître à bord du Real Madrid, débarque avec une idée précise du jeu : pressing étouffant, discipline sans relâche, et transition fluide. Et au cœur de ce projet, une zone devient vitale : le milieu de terrain. La concurrence y sera rude, les équilibres vont bouger, et certains joueurs devront sortir de leur zone de confort. D’autres, eux, pourraient enfin révéler leur plein potentiel.

Parmi ces profils, Fede Valverde coche déjà plusieurs cases. Pour Julio Maldonado, alias « Maldini », l’Uruguayen incarne parfaitement ce que recherche le coach basque : « Du point de vue des milieux, Valverde, sans aucun doute. Il a cette capacité à presser, à faire les efforts, à être par moments un joueur “omnimilieu” »

Selon le consultant de COPE, Valverde pourrait devenir une pièce maîtresse du nouveau Real voulu par Xabi Alonso, un Real Madrid qui devra, selon ses mots, « beaucoup mieux jouer sans ballon ».

Xabi Alonso, entre Mbappé et Vinicius : un chantier offensif

Mais l’influence de Xabi Alonso ne se limitera pas à la ligne médiane. Très vite, le Basque devra aussi trancher dans un secteur plus exposé encore : l’attaque. Maldini ne s’est pas privé d’aborder la future cohabitation entre Kylian Mbappé et Vinicius Jr, deux joueurs aux profils spectaculaires… mais dont l’implication défensive reste encore à travailler.

« Je pense que Mbappé doit être l’emblème du Real Madrid », affirme-t-il sur les ondes de COPE. « Il a été le meilleur cette saison, meilleur buteur, sans discussion. » Quant à Vinicius, Maldini est plus nuancé : « Il doit progresser sans ballon. Il doit être beaucoup plus appliqué. Le déséquilibre, il l’apporte, mais ce n’est pas suffisant »

Dans ce contexte, une adaptation est inévitable. « Vinicius peut se décaler un peu à gauche, et Mbappé évoluer en pointe », imagine Maldini, qui entrevoit déjà un duo conditionné par le cadre tactique de Xabi Alonso. Un cadre exigeant, où l’intensité et le sérieux défensif ne seront plus négociables.

Edgar YON