Wesley Saïd : «Il me reste un an de contrat, j’ai envie de faire le maximum» | OneFootball

À quelques mois de la fin de son contrat, Wesley Saïd attaque sa cinquième saison sous les couleurs du Racing Club de Lens. Auteur d’une bonne préparation estivale et titulaire lors des deux dernières journées de Ligue 1, l’attaquant lensois s’est confié.

Lensois.com : Wesley Saïd, avec quelques jours de recul, pouvez-vous revenir sur le match du Havre et votre passe pour Rayan Fofana ? On est très content de cette victoire. Ça nous a permis de lancer la saison, on est très fiers. Après, c’est vrai qu’on n’a pas réussi à développer notre jeu à 100%. On est encore un peu en rodage aussi, mais en tout cas, on y travaille au quotidien. Mais c’était très important en plus de gagner à l’extérieur, donc pour ça on est contents et ça donne de la confiance aussi au groupe. Et sur l’action, quand je contrôle le ballon, déjà j’entends Rayan. Il m’appelle et je vois qu’il y a un 2 contre 1 à jouer. Moi, je n’ai pas ce souci de devoir marquer absolument, donc je lui glisse bien, il finit bien. Tant mieux pour lui, c’est son premier but, on est contents et ça nous a permis de mettre le deuxième.

Concernant votre position sur le terrain, vous avez expliqué récemment que vous appréciiez le poste de numéro 10. Pouvez-vous nous parler de ces fonctions ? Oui, c’est un peu 9,5, 10, en fait c’est offensif avec pas mal de liberté. Comme je l’avais dit, c’est le poste dans lequel j’ai été formé au Stade Rennais à l’époque, c’est un poste que je maîtrise assez bien et que je connais. Je pense que j’arrive à exprimer mes qualités aussi parce que j’ai un peu plus de liberté. C’est un poste que j’apprécie, j’essaie de faire preuve de ma qualité technique au sein de l’équipe. J’essaie d’apporter aussi du soutien à mon numéro 9. De l’autre côté, il y a aussi Flo’ Thauvin, il peut y avoir Flo’ Sotoca. Ce sont des joueurs qui se positionnent aussi très bien. Je pense qu’au fur et à mesure, on va pouvoir pas mal se trouver. Je pense qu’il y aura de belles connexions.

Vous avez évoqué le sujet avec Pierre Sage ? Non je ne lui ai rien dit. C’est lui qui m’a posé la question. De lui-même, il m’a dit qu’il me voyait davantage en numéro 10 derrière avec ma qualité technique et mon côté altruiste. C’est quelque chose que j’ai partagé aussi avec lui. Il me connaissait aussi d’avant, vu qu’il a été très formateur. Il sait qu’en jeune, j’ai pu jouer à ce poste-là régulièrement. Donc non, ça s’est fait assez naturellement sur une discussion. Mais ce n’est pas moi qui lui ai imposé quoi que ce soit, c’est plutôt son sentiment que j’ai partagé aussi.

Parlez-nous des consignes données par Pierre Sage et notamment les connexions demandées ? Il est beaucoup axé sur les connexions entre les joueurs. On a des sorties préférentielles, on a des positionnements préférentiels. C’est beaucoup de connexions en une touche de balle. C’est beaucoup de jeux en remise aussi, de connexions entre nous, d’appuis-soutien. Il faut toujours être éveillé dans ce style de système. Ça nous permet de toujours essayer de se rendre disponible pour notre partenaire. Je pense que c’est quelque chose de pas mal, ça nous permet d’être toujours éveillé.

Et vous, comment vous vous sentez ? Est-ce qu’on peut imaginer un Wesley Saïd avec 30 matchs en championnat, une dizaine de buts et une dizaine de passes ? En tout cas, j’y travaille, j’essaie de mettre pas mal de choses en place pour essayer de réaliser ce genre de saison. Je pense que la qualité, je l’ai, je ne sais pas pour ces statistiques-là, mais en tout cas pour être performant et aider l’équipe au maximum. J’espère du plus profond de mon cœur de pouvoir réaliser une saison pleine.

Wesley, c’est bientôt la fin du mercato, il vous reste un an de contrat, où en êtes-vous ? En étant à un an de la fin de son contrat, tout le monde peut être concerné par cette situation. Mais après, comme j’avais eu une discussion avec le coach, à aucun moment, il a vu que je faisais la tête ou que je donnais moins que des joueurs qui étaient sous contrat plus longtemps. Je suis très fier déjà d’être à Lens. Il me reste un an, on verra comment ça se passe. Mais moi, je ne suis pas du tout perturbé par ce genre de situation. J’ai envie de faire le maximum, comme toutes les années.

Propos recueillis par Eloïse De Mester à la Gaillette-Gervais Martel