Peuple-Vert.fr
·02 de dezembro de 2024
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Battue sèchement par Rennes ce samedi sur le score de 5-0, l'ASSE laisse une nouvelle fois place au doute. Incapable de s'imposer à l'extérieur depuis le début de la saison, les Stéphanois ont encore beaucoup de travail pour aller chercher leur maintien. Comme après chaque rencontre, Patrick Guillou livre sa chronique pour Le Progrès.
Depuis le début de la saison, les joueurs de l'ASSE ont encaissé 30 buts en 13 matchs, soit une moyenne affolante de plus de 3 buts par rencontre. Mais au sein de cet enfer, les Verts montrent un visage nettement différent selon qu’ils jouent à domicile ou à l’extérieur. À domicile, ils ont encaissé cinq buts. À l’extérieur, c’est cinq fois plus.
« 25 buts encaissés à l’extérieur (le nombre le plus élevé dans le Top 5 européen), un seul point pris sur 21 possibles en déplacement (1 nul, 6 défaites), déjà 7 pénaltys concédés (le plus dans le Top 5). »
La défense stéphanoise ne tient pas. Lorsqu'elle semble plus solide (1 but encaissé lors des trois matchs précédents), elle retombe immédiatement et alarmante dans ses travers. Erreurs défensives, pénaltys concédés... tout y passe. C’est une nouvelle fois tout un collectif qui semble avoir flanché.
« Le pragmatisme permet de déceler un collectif fragmenté et morcelé. »
Pourtant, avant d’encaisser ces cinq buts, ce sont bien les joueurs de l’ASSE qui ont eu la plus grosse occasion. Mathieu Cafaro a trouvé le poteau avant de commettre l’irréparable en concédant un pénalty pour une main complètement décollée de son corps.
« Les optimistes aveugles parleront de la frappe de Cafaro sur le poteau, du pénalty, de l’exclusion sévère, de l’arbitrage et de l’infériorité numérique pour cacher les évidences et/ou se rassurer. »
Après la rencontre, Olivier Dall’Oglio s’est présenté devant les médias. Bien qu’il n’ait pas trouvé de solution, il a, comme quelques joueurs, salué le parcage stéphanois ayant fait le long déplacement. Certes, cela ne suffira pas à se faire pardonner, mais c’est tout de même à souligner.
« L’avantage avec Olivier Dall’Oglio, c’est qu’il parle vrai. Il parle cash. C’est zéro bla-bla. Face à lui, ses dirigeants parlent aussi cash… mais argent comptant. »
Face à Marseille dimanche prochain, Olivier Dall’Oglio ne pourra pas compter sur Mathieu Cafaro et Augustine Boakye. Une nouvelle fois, il va devoir faire des choix forts, sans pour autant disposer de nombreuses options. Dans un match qui s’annonce compliqué, l’ASSE devra montrer un tout autre visage.
« En nuançant les traits, pris aussi par l’illusion de jours meilleurs, coach ODO se retrouve semaine après semaine dans cette quête maniaque de trouver des solutions. [...] Quand tout semble rodé, tout se détraque. Quand la stratégie défensive déborde sur les côtés, l’impuissance laisse place à la sidération. »