Un classique de Ligue 1 entre l'ASSE et Lens | OneFootball

L’ASSE et le RC Lens vont se retrouver face à face ce dimanche 6 avril pour la cent-seizième fois de leur histoire. Le club « Sang et Or » est le dixième à s’être le plus souvent retrouvé sur la route des Verts, dans un classement dominé par Bordeaux que Saint-Étienne a rencontré cent-quarante-une fois.

Cela avait plutôt mal débuté pour l’ASSE, qui en D2, lors du premier « Derby de la mine », fut sévèrement battue le jour de Noël 1934 (5-2) dans le Stade Bollaert, inauguré l’année précédente, et qui était encore le bien nommé « Stade des mines ».

C’est dans les années cinquante que la domination stéphanoise devint effective mais le RC Lens redressa la barre et fit jeu égal dès la décennie suivante. La fin du siècle dernier fut une période de vaches maigres pour l’ASSE avec une seule victoire en onze confrontations dans les années quatre-vingt-dix. Depuis le début des années deux-mille, c’est un peu mieux mais pas terrible, avec six victoires, autant de résultats nuls et douze défaites.

Bilan des confrontations toutes compétitions et tous stades confondus :Léger avantage aux Stéphanois qui comptent trois victoires de plus.

Même avantage de trois victoires, près d’un match sur quatre terminé sur un score nul. Aucune victoire verte au cours des six dernières rencontres.

Bilan des confrontations en Ligue 1 à Lens :Avantage aux Lensois invaincus dans 72% des rencontres. Une seule victoire stéphanoise lors des dix derniers déplacements. C’était en 2014.Le match aller, remporté par les Lensois dans le Chaudron (2-0), avait mis en évidence la différence de niveau entre les deux équipes. Il semblait alors acquis que les deux clubs ne joueraient pas le même championnat. Un seul tir cadré pour l’ASSE dans la partie, et un seul pour Lens après la pause, qui en terminant sa course au fond des filets de Larsonneur scellait définitivement l’issue de la rencontre car Frankowski avait ouvert le score dès la vingtième minute. À aucun moment les Verts n’ont donné l’impression de pouvoir éviter la défaite. C’était la sixième en huit journées.