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·22 de junho de 2025

Séisme au VfB Stuttgart : une dirigeante claque la porte.. non sans scandale !

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Rien ne va plus en coulisses au VfB Stuttgart. À peine un mois après la conquête de la DFB-Pokal, le club est secoué par un départ explosif : Beate Beck-Deharde, membre influente du conseil de surveillance, a annoncé sa démission immédiate… et règle ses comptes avec virulence.

⚠️ « Une transparence inacceptable » : les accusations sont graves

Dans une lettre transmise à plusieurs organes du club et obtenue par kicker, Beck-Deharde dénonce des pratiques qu’elle juge contraires à ses principes entrepreneuriaux. Elle pointe notamment du doigt une tentative d’influence unilatérale du conseil de surveillance par le directoire de la VfB Stuttgart 1893 AG – l’entité responsable du secteur professionnel du club.


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« Malheureusement, on a récemment eu le sentiment que le directoire cherche de plus en plus à orienter le conseil dans une direction qu’il souhaite », écrit l’ancienne e.V.-représentante, ajoutant qu’elle ne peut plus cautionner le manque de processus clairs, une culture de discussion déséquilibrée et une transparence défaillante.

🔥 « La règle des 50+1 ? Une illusion »

Le passage le plus accablant concerne la fameuse règle des 50+1, censée garantir que les clubs restent contrôlés par leurs membres. Pour Beck-Deharde, cette règle ne serait plus qu’un principe théorique au VfB : « Il n’a pas été possible d’ancrer le club e.V. dans la structure de l’AG de manière durable. La 50+1 n’existe plus que sur le papier. »

Une déclaration qui fait écho aux accusations déjà formulées en 2022 par l’ex-président Claus Vogt, au moment de l’arrivée de Porsche dans le capital et du bras de fer autour de la présidence du conseil d’administration.

🧨 Une mise à l’écart déguisée ?

Selon les informations recueillies en interne, la nouvelle direction du conseil, composée du président Dietmar Allgaier et de son adjoint Andreas Grupp, envisageait déjà une séparation d’avec Beck-Deharde. La dirigeante était encore perçue comme une proche de Claus Vogt, balayé l’an dernier lors de l’assemblée générale. Son départ, bien que volontaire, semble donc aussi répondre à une volonté de « ménage » politique.

La direction du VfB ne s’est pas encore exprimée officiellement sur les accusations, affirmant « devoir d’abord clarifier les questions juridiques » autour de l’effet formel de cette démission.

🧱 Mercedes sur le départ, tensions à tous les étages

Ce n’est pas la seule secousse dans les hautes sphères du club. Comme l’a révélé kicker, Peter Schymon, représentant de Mercedes-Benz au sein du conseil, quittera lui aussi son poste à la prochaine assemblée. En parallèle, des discussions seraient en cours entre le président Allgaier et le financier Dr. Thomas Ignatzi pour organiser une rupture anticipée de son mandat au sein du directoire.

⚽ Un club double face

Alors que l’équipe professionnelle a offert au club son premier titre depuis 1997 avec la Coupe d’Allemagne, la stabilité institutionnelle s’effrite. Ce contraste criant entre le succès sportif et les turbulences politiques ravive les tensions autour de la gouvernance du VfB, un club à l’histoire riche mais souvent miné par les conflits internes.

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Crédit image : Christian Kaspar-Bartke/Getty Images

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