Salaire de Carroll, dette... Terrible menace sur l'avenir de Bordeaux | OneFootball

Les Girondins de Bordeaux vont-ils droit vers le mur dans les semaines qui viennent. Une chose est sûre, la situation financière est plus préoccupante que jamais, alors que la montée en National est à oublier...

La situation des Girondins de Bordeaux s’annonce plus préoccupante que jamais, entre des résultats sportifs décevants, des finances en difficulté et une dette colossale qui menace l’avenir du club. Alors que la montée en National 2 semble désormais hors de portée après une défaite à Saint-Brieuc, les Girondins doivent se concentrer sur la préparation de la saison suivante, avec un plan de continuation à présenter devant le tribunal de commerce fin mai.

Le 27 mai, échéance capitale

Comme l'explique Sud Ouest, le club bordelais se trouve dans une position critique, avec une dette de 60 millions d'euros à rembourser. Gérard Lopez, propriétaire et président, doit apporter 800 000 euros avant la fin avril pour assurer la trésorerie de la saison en cours. Mais la véritable échéance arrive le 27 mai, où il devra présenter son plan pour sortir du redressement judiciaire.

Ce plan doit prouver qu’il peut garantir la pérennité du club, seul ou accompagné, tout en exposant comment la dette sera réduite. Si ce plan est accepté, des remboursements d’une somme considérable commenceront dès la saison prochaine, ajoutant une pression supplémentaire sur les finances du club.

Le salaire de Carroll doit grimper de plus de 10000 euros !

En parallèle, l’effectif des Girondins se trouve dans une situation instable, avec 26 joueurs libres à la fin de la saison, dont certains, comme Bahassa, Trazié ou Assogba, sont loin d'être convaincants. Le cas d’Andy Carroll, dont le salaire devrait passer de 1 600 à 13 000 euros par mois en cas de maintien, est un autre sujet de préoccupation. Le club devra également faire face à la gestion de salaires élevés pour des joueurs peu performants comme Mutyaba et Diallo, dont les contrats s’étendent jusqu’en 2027.

La masse salariale sportive est également un point de friction, bien qu’elle devrait légèrement diminuer avec la probable relégation de la réserve en Régional. Mais même dans ce scénario, le club devra faire face à un budget serré de 5,5 millions d'euros, avec des remboursements de dette à hauteur de 1 à 1,5 million d’euros à prévoir.

La menace sur l’avenir des Girondins est claire : une dette énorme, un effectif en déclin et une montée ratée en National qui pourrait précipiter la chute du club si des mesures drastiques ne sont pas prises rapidement. Gérard Lopez et ses dirigeants auront une chance décisive de prouver leur capacité à redresser la situation dans les prochaines semaines.

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