Rouen : "Il y a ce qu’on peut faire et il y a ce qu’on ne peut pas faire" tempère Régis Brouard | OneFootball

Régis Brouard, entraîneur du FC Rouen, s’est exprimé en marge de la saison 2025-2026.

Un club qui s’est redessiné ces derniers mois. À quelques heures de la réception du FC Fleury (vendredi, 19h30) dans le cadre de la première journée de National, le FC Rouen n’a jamais semblé aussi serein. « Ce club a besoin avant tout de tranquillité. Aujourd’hui, il n’y a pas d’effets d’annonce. De toute façon, ça ne sert strictement à rien, à part générer de l’excitation autour de nous, de faire croire à des objectifs irréalisables, de susciter de faux espoirs chez les supporters, les sponsors, les investisseurs… » a fait savoir Régis Brouard lors d’une interview accordée au site FootNormandie. « Ce n’est tout simplement pas la vérité. Soyons dans le concret. Il y a ce qu’on peut faire et il y a ce qu’on ne peut pas faire. »

Un mercato animé

Une discussion constructive donc que celle qui s’est déroulée à la fin de la saison dernière avec Tarkan Ser, propriétaire du club fondé en 1899. «Il a partagé certaines choses, sur d’autres, il n’était pas toujours d’accord, on s’est un peu accrochés mais il m’a écouté, on a eu un échange. Et je comprends très bien qu’il puisse avoir une vision différente compte tenu de l’investissement réalisé. Il ne faut pas oublier que sans Tarkan Ser, le club n’existe plus aujourd’hui » a poursuivi l’entraîneur rouennais, évoquant notamment l’arrivée de Christophe Chareyre en tant que coordinateur sportif. Un poste qui n’existait pas jusqu’ici au FCR.

De quoi faciliter Régis Brouard sur le mercato. Onze départs ont été enregistrés, tandis que quatorze départs ont eu lieu. « C’est ma décision. Je pense qu’il fallait changer beaucoup de joueurs au sein de l’effectif, car trop de choses s’étaient installées. On avait besoin de redonner un peu de fraîcheur à tout le monde » a-t-il expliqué. « Ça me semblait nécessaire de relancer une nouvelle dynamique, de découvrir de nouvelles têtes, d’entendre de nouveaux discours… Qui plus est, à 90%, j’ai eu mon effectif à disposition pendant la prépa. On a pu disputer les matchs amicaux avec un maximum de joueurs, répartir les temps de jeu, bien travailler… C’est assez rare. C’est l’occasion de souligner encore une fois le bon boulot de Christophe Chareyre. C’est en grande partie grâce à lui. »

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