Robin Risser, des débuts en Ligue 1 marqués par « beaucoup de sérénité et de calme » | OneFootball

Véritable pari de l’été lensois, Robin Risser réalise des débuts très prometteurs en Ligue 1. Recruté à Strasbourg, son club formateur, le jeune gardien s’est montré décisif face au HAC hier après-midi, pour permettre aux Sang et Or de décrocher leur premier succès de la saison.

« Il a fait deux arrêts déterminants en première mi-temps, notamment après une perte de balle dans notre camp, constate Pierre Sage. Mais j’aimerais mieux qu’on ne le voie pas et qu’on ne parle pas de lui (sourire). Parce que je sais ce qu’il est capable de faire. S’il peut continuer à sortir ce genre de match quand on en aura besoin, c’est très bien ! Mais si on peut le préserver de tout ça, et se préserver nous-mêmes, ce sera encore mieux. »

Avec cinq arrêts au compteur pour un seul but encaissé, dévié juste devant lui, Robin Risser confirme sa belle première sortie en Ligue 1 face à l’OL la semaine passée. Habile de ses mains, le portier de 20 ans dispose également d’un bon pied pour relancer, même s’il conserve une marge de progression.

«C’est un joueur très courageux»

« Il doit progresser dans la gestion des temps forts et des temps plus faibles du match en matière de relance, poursuit le coach. C’est un joueur très courageux. Mais dans certaines situations, il doit aussi permettre à l’équipe de souffler psychologiquement en temporisant davantage. Je pense qu’il l’a compris sur ce match, puisqu’il a modifié ses relances en fin de rencontre. Il l’avait déjà bien fait en première mi-temps, notamment en s’appuyant beaucoup sur Rayan Fofana. »

Juste devant lui sur le terrain, Jonathan Gradit apprend à composer avec ce nouveau rempart d’1,92 m. « Le gardien, c’est un rôle capital pour nous. On a besoin d’être rassurés derrière, et je trouve qu’il apporte beaucoup de sérénité et de calme pour son âge. Je pense qu’il a un grand avenir devant lui car il possède beaucoup de qualités, mais aussi parce qu’il est énormément à l’écoute des anciens. Nous, on l’est aussi, alors forcément, parfois ça ne fait pas toujours plaisir, mais c’est pour le bien de l’équipe. Si on se prend la tête dix fois mais qu’on finit européens, je signe tout de suite. C’est quelqu’un qui s’est très vite intégré au groupe : une belle pioche pour le club. »

Propos recueillis par Eloïse De Mester au Stade Océane.