Renato Civelli (ex-LOSC) s’est reconverti dans le secteur de la boulangerie-pâtisserie | OneFootball

Renato Civelli a pris sa retraite de footballeur en 2021 et sa reconversion professionnelle est pour le moins étonnante. L’ancien joueur du LOSC se retrouve désormais dans l’industrie de la boulangerie.

Les reconversions de footballeurs peuvent parfois être étonnantes. Si certains ne parviennent pas à se délier avec le football ou tout simplement le sport, à l’image d’Eric Bauthéac avec le padel, d’autres se tournent vers des domaines totalement opposés. C’est le cas de Renato Civelli (40 ans), passé par le LOSC de 2015 à 2017. Pas loin de vivre sa vie dans l’Hexagone, où il se sentait comme chez lui, il a finalement décidé de rentrer dans son pays natal, en Argentine, et de troquer les crampons pour des croissants et des brioches. En effet, de retour chez lui, il a ouvert sa propre boulangerie française. Peter Odemwingie golfeur, Renato Civelli « boulanger-pâtissier », les anciens Dogues sont pleins de surprises.

Cette reconversion étonnante, Renato Civelli l’explique dans le média local Relevo : « J’ai toujours eu peur d’être curieux et je me demandais ce que j’allais faire le jour de ma retraite. Nous ne savions pas si nous devions rester vivre en France ou revenir ici avec ma femme. Finalement, nous sommes rentrés et nous nous sommes demandés ce que l’on pouvait apporter à notre pays. Nous avons commencé à entrer en contact avec une franchise de boulangerie-pâtisserie française, mais ça n’a pas abouti. […] L’année suivante arrive Gontran Cherrier, une franchise française du nom de son fondateur. Il est venu faire une sorte d’exposition à Buenos Aires pour chercher des investisseurs, et je suis très lié à la communauté française car mes filles vont au lycée français et j’ai des amis français. Gontran est venu et c’est là que l’histoire a commencé. C’était en 2018 et en 2019, nous avons ouvert le premier site avec le centre de production. Aujourd’hui, nous disposons de six magasins et d’un centre de production avec 150 collaborateurs », raconte-t-il.

Même si la situation se porte bien pour lui, le défenseur est rattrapé par la crise argentine qui sévit depuis plusieurs années maintenant. Une période difficile à vivre pour des investisseurs, mais contre laquelle il se bat avec conviction : « Nous surfons sur la crise argentine qui s’est aggravée l’année dernière avec le changement de gouvernement, qui tente de stabiliser tout le désastre qui dure depuis plusieurs années, mais c’est très dur et très compliqué. C’est un combat continu avec la relégation mais bon, je n’ai jamais été relégué dans le football et je vais essayer de ne pas y aller maintenant que je suis passé de l’autre côté de la barrière (sans les crampons, ndlr), semblait conclure Renato Civelli. Ce que j’aime, c’est le management. J’aime le management, j’aime le contact avec les gens, j’aime l’entreprenariat, j’aime les défis. Comme sur le terrain, je suis un gars qui fait ce qu’il faut faire. Si je dois aller faire quelque chose un dimanche à 22 heures, je le fais. J’ai dû aller livrer des commandes. Pour moi, la fin justifie les moyens », ajoutait-il tout de même, détaillant un peu plus le pourquoi du comment.