Reims, au tournant d’une semaine historique et décisive | OneFootball

Seizième et barragiste de Ligue 1, le Stade de Reims va devoir s’imposer lors de la double-confrontation face au FC Metz (L2) pour se maintenir au sein de l’élite française. Le club champenois doit également affronter le Paris-Saint-Germain en finale de la Coupe de France… entre le match aller et le match retour des barrages d’accession à la Ligue 1. Le tout en une semaine, avec un effectif qui risque donc d’en souffrir et des choix à opter pour Samba Diawara et son staff.

Reims envoyé en barrages par l’incroyable Abdoulaye Touré (HAC)

Au terme d’une saison ratée donc, le Stade de Reims n’a pas d’autre choix que de passer par les barrages d’accession à la Ligue 1 pour espérer conserver sa place au sein de l’élite française. Ce samedi 17 mai, à l’occasion de la 34ème et dernière journée, les hommes de Samba Diawara se déplaçaient sur la pelouse du stade Pierre-Mauroy pour y affronter Lille. Un adversaire qui jouait sa qualification en Ligue des Champions. Peu après la demi-heure de jeu, Rémy Cabella, qui effectuait ses dernières minutes sous les couleurs lilloises, a ouvert le score d’un geste exceptionnel. À l’heure de jeu, Sergio Akieme a remis les compteurs à zéro sur l’une des seules occasions rémoises de la partie. Et de quelle manière ! En fin de match, les Dogues ont obtenu un penalty, transformé par Chuba Akpom, qui pourrait causer la perte de leurs adversaires du soir. Car dans le même temps, Le Havre, qui avait démarré cette journée relégable, tient Strasbourg à la Meinau en échec. À la 98ème minute de jeu, les Normands obtiennent un second penalty… transformé d’une panenka tout bonnement fantastique signée Abdoulaye Touré. Le club doyen est sauvé de cette seizième place et envoie ainsi Reims en barrages.

Une saison chaotique...

L’exercice 2024-2025 n’avait pourtant pas démarré de la pire des manières pour le SDR, malgré sa défaite inaugurale face à Lille (0-2). Les hommes de Luka Elsner, encore entraîneur à l’époque, étaient parvenus à tenir l’OM (2-2) et le PSG (1-1) en échec, avant de s’imposer face à Rennes (2-1), Nantes (1-2), Angers (1-3) et Montpellier (4-2). Des débuts plutôt prometteurs… avant que tout ne s’effondre. En sept journées, le club champenois a connu la moitié de ses victoires sur la saison de Ligue 1. Le début d’une très longue disette donc… qui va coûter sa place à Luka Elsner début février. Afin de tenter de créer un électrochoc, Jean-Pierre Caillot décide, une nouvelle fois, de passer les clés du camion à Samba Diawara. L’entraîneur adjoint avait déjà assuré la fin de la saison dernière, lors de la mise à pied de Will Still, qui se dirigeait alors vers le Nord de la France et le Racing Club de Lens. Mais le sursaut d’orgueil n’a pas forcément été au rendez-vous en championnat, avec un bilan global de 8 victoires, 9 matchs nuls et 17 défaites. Fort heureusement, les Rémois sont parvenus à s’offrir un grand bol d’air frais en Coupe de France.

En déplacement à Mutzig (R1) pour son entrée en lice dans la compétition, le pensionnaire de Ligue 1 s’impose sur le score de trois buts à un et évite ainsi le piège du club amateur. Une montagne va toutefois se dresser en seizièmes de finale : l’AS Monaco. Lors d’un choc 100 % Ligue 1, les deux formations vont se départager lors de la séance de tirs au but (1-1 ; 3 TAB 1) sur la pelouse du stade Auguste-Delaune. Un scénario également vécu par Yehvann Diouf et ses coéquipiers lors du tour suivant à Bourgoin-Jallieu. Tenu en échec par l’équipe de National 3, le Stade de Reims va encore s’en sortir aux tirs au but (0-0 ; 2 TAB 3)… de même qu’en quarts de finale à Angers (1-1 ; 3 TAB 5). Un parcours laborieux pour Samba Diawara et ses troupes, arrivés aux portes de la finale lors de son déplacement sur la pelouse de l’AS Cannes (N2) en avril dernier. Malgré un but de l’inépuisable Cheikh Ndoye, le club de National 2 s’incline (1-2) et voit son rêve d’affronter le Paris-Saint-Germain en finale de Coupe de France s’envoler. Un coup dur pour les Dragons… et une grande bouffée d’air frais pour les Champenois.

...et qui va se disputer sur 8 jours

Et le temps se fait très court pour réfléchir du côté du stade Auguste-Delaune. Ce 21 mai, le Stade de Reims se déplacera en effet sur la pelouse du FC Metz, troisième de Ligue 2, dans le cadre du barrage aller d’accession à la Ligue 1. Trois jours plus tard, soit ce samedi, le seizième de l’élite sera présent du côté du Stade de France afin de disputer sa finale de Coupe de France face au Paris Saint-Germain. Une mission qui s’annonce donc très compliquée, face au champion de France et prochain finaliste de la Ligue des Champions. À une semaine du match le plus important de son histoire face à l’Inter Milan, le club de la capitale aura à coeur de faire le plein de confiance face à une formation encore tournée vers sa mission commando. Et avec pour objectif de remporter toutes les compétitions auxquelles il aura participé cette saison. Les hommes de Luis Enrique sont effectivement à deux matchs de marquer l’histoire du football.

Reims aura, sans doute, encore la tête à Metz, selon le résultat du match aller… et un match retour qui aura lieu… dès le jeudi 29 mai. Soit trois matchs en huit jours à préparer pour le staff champenois. Dans ce contexte, le SDR pourrait être tenté de sacrifier la Coupe de France pour se sauver d’une relégation en Ligue 2. Un sacré casse-tête qui se présente pour Samba Diawara et son staff.

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