Le Journal du Real
·01 de julho de 2025
Real Madrid – Juventus Turin : trois choses à savoir sur les Italiens

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·01 de julho de 2025
Fini les erreurs non exploitées par les adversaires. Fini les mauvaises prestations synonymes de victoire. Non, le Real Madrid se trouve désormais en huitième de finale. Une nouvelle partie dans laquelle chaque match peut être le dernier de cette aventure. Les hommes de Xabi Alonso auront rapidement fort à faire car la Juventus se trouve sur leur chemin
Car ce mardi à 21h (heure française) au Hard Rock Stadium de Miami, les Merengues devront se confronter à la Vieille Dame. Un géant venu d’Italie au talon d’Achille. Une équipe paradoxale, capable d’inscrire 9 buts en 2 matchs, avant de s’en prendre 5 contre Manchester City. Mais un antagoniste bourré de talent, apte à faire déjouer n’importe quelle équipe sur le globe.
Cette saison, la Juventus Turin ne s’est pas fait remarquer pour sa défense de fer, sa valse des entraineurs ou encore sa décevante 4ᵉ place en Serie A. Non, la Vieille Dame a excellé dans un domaine qui la place tout en haut des 5 grands championnats. À savoir son nombre de matchs nuls.
Lors de cette campagne 2024/2025 de Serie A, les Bianconeri ont concédé… 16 égalités ! Seul Osasuna parvient à atteindre tout juste ce nombre. C’est simple : la Juventus a quasi le même nombre de triomphes que de nuls (2 matchs de différence). Et toute compétition confondue, l’on parle de 19 ex aequo en 54 matchs, soit près de 35 % des rencontres.
Autrement dit, plus d’un match sur trois se solde sur une égalité à Turin cette saison. Pour d’ailleurs magnifier cette étonnante statistique, la Vieille Dame a décidé de devenir experte des 1-1. Un score reproduit à 10 reprises cette saison.
Kephrem Thuram, ici au duel avec Bernardo Silva, n’a rien pu faire pour empêcher la défaite des siens face à Manchester City (Photo by Dan Mullan/Getty Images)
Ces équipes expertes des matchs nuls sont souvent catégorisées comme « défensives ». Adepte des bus placés devant leur cage. Et si la Juventus ne dérogeait à la règle en début de saison, l’arrivée d’Igor Tudor en mars a tout changé. Depuis, les Turinois empilent les buts.
Si bien que, sur leurs 11 dernières joutes, les Italiens ont inscrit à 10 reprises au moins un golazo. Une tendance amplifiée aux États-Unis, à l’image de cette affolante moyenne de 3,6 unités par rencontre. Des chiffres à mettre en relief au vu de la concurrence. Car ces derniers n’ont pas affronté Auckland ou encore Pachuca.
Non, il s’agit tout de même ici du Wydad AC, d’Al-Ain ainsi que de Manchester City. Une forme personnifiée par des attaquants qui collectionnent les buts. Avec leurs 4 joueurs (Yildiz, Conceiçao, Kolo Muani, Vlahovic) à plus de 2 buts en autant de matchs, personne ne fait mieux à la Coupe du Monde des Clubs.
Mais au milieu de ces statistiques de bon augure se cache un gros point noir. La Juventus a historiquement beaucoup de mal contre le Real Madrid, comme mis en exergue dans ce papier. Cette habitude à ne pas performer contre des équipes de l’échelon supérieur ne se cantonne toutefois pas aux Espagnols. Bien au contraire.
Les chiffres à ce sujet paraissent surréalistes, tant ces derniers dépeignent un complexe d’infériorité criant cette saison. Face au top 6 de la Série A, c’est une maigre victoire en 10 matchs de championnat. Et si l’on étend cela aux neuf premiers, cela donne seulement 3 triomphes en 17 rencontres sur le sol italien.
Et en dehors de leur pays, le bilan reste tout aussi cataclysmique. PSV, Stuttgart, LOSC, Aston, Bruges, Benfica. Contre toutes ces équipes, la Juventus n’a jamais su trouver le chemin de la gagne. Espérons pour les Madridistas que le Real Madrid surfe mardi sur cette vague.