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·08 de dezembro de 2024
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Claudio Ranieri s’est exprimé sur Sky Sport après la victoire 4-1 de la Roma face à Lecce à l’Olimpico. Match comptant pour la 15è journée de Serie A.
« La prestation a été solide, comme je l’avais demandé, contre une équipe habituée à se battre. Nous avons du faire preuve de la même ardeur sur le terrain que ce que Lecce aurait fait preuve. Ensuite, si nous avions plus de qualité, il fallait le prouver. L’important était d’avoir l’envie de se battre pour chaque ballon, et l’équipe l’a fait ».
« Je suis content parce que plusieurs de mes joueurs avaient besoin de cette confiance, de cette estime de soi, et ils ont fait un bon match ».
« En seconde période, nous avons un peu souffert au début, puis quand j’ai mis Pisilli, ils se sont arrêtés, car avec un milieu de terrain supplémentaire, nous nous sommes recadrés ».
« Nous jouions à trois contre deux en leur faveur avec Koné et Paredes, et nous ne pouvions plus garder les deux milieux offensifs avec Dybala. Il me paraissait donc plus logique de donner plus de consistance au milieu de terrain en mettant Pisilli, qui est un grand milieu de terrain. Je l’ai dit l’autre jour : il m’a manqué – il était suspendu NDLR -, parce qu’il sait tirer au but, il sait s’intégrer, il sait faire des choses différentes. Il est jeune, mais il a déjà un bel avenir ».
« Je suis content pour l’équipe, je suis content pour les tifosi avant tout. Je vous ai entendu parler du président, et je ne veux défendre personne, car je ne suis pas l’homme indiqué pour cela. Pourtant, j’ai demandé à mon attaché de presse : qui sont les présidents américains en Serie A ? Il y en a beaucoup et je n’en ai jamais entendu parler. C’est leur façon d’agir. Ils embauchent des gens, leur font confiance, et si les choses tournent mal, ils perdent leur argent. J’espère qu’ils ont choisi les bonnes personnes, car nous sommes tous toujours en alerte. Nous essayons de faire les choses comme bon nous semble, et c’est comme ça. Je n’ai entendu aucun autre président américain, car ils veulent gérer les choses de cette façon, et ils parlent le strict minimum. Bien sûr, ils discutent avec les opérateurs et les collaborateurs de leur équipe et espèrent que tout se mettra en place ».
« Je ne vous le dirai pas (le coach rit, ndlr). Vous avez vu que j’ai fais joué Saud, un garçon qui a une grande vitesse. Alors, quand Celik est sorti – heureusement, il ne s’est pas blessé – je l’ai mis en jeu parce qu’il est très rapide, et je suis heureux. En première mi-temps, il était trop timide, on ne lui a pas donné le ballon. J’ai alors dit : n’entrez pas toujours vers le centre, parce qu’on a perdu deux / trois ballons qui auraient pu nous coûter cher dans leurs contre-attaques ».
« Mais ça va. Quand vous gagnez, ce n’est que roses et fleuris. Mais nous n’avons même pas encore posé la première brique : nous sommes encore dans la phase où nous apportons le ciment pour construire les fondations. Parce que cette équipe doit faire plus, elle ne doit pas se contenter de celà. Mais il faut du temps, les choses avancent lentement ».
« Certainement. Je l’ai dit en arrivant, j’ai eu dans ma carrière deux magnifiques milieux de terrain qui savent marquer des buts : l’un est Lampard et l’autre est Pellegrini. Mais Lorenzo est triste, car il n’est pas le Romain insouciant habituel. Il sent tout le poids sur lui, et ce n’est pas bon. Il doit jouer sans soucis. Quand je le reverrai avec cette insouciance, il jouera ».