« Que ce soit Guirassy, Messi ou Ronaldo… », Thomas Meunier se donne l’envie de rêver après Borussia Dortmund – LOSC | OneFootball

De retour au Signal Iduna Park ce mardi, dans le cadre du huitième de finale aller de Ligue des Champions, Thomas Meunier était un homme heureux au coup de sifflet final. Le LOSC a neutralisé Dortmund (1-1) et s’est donné le droit de rêver.

Quel est ton sentiment après ce match nul ?

De mon point de vue, c’est un très bon résultat, surtout face à une équipe comme le Borussia Dortmund, ici en déplacement. La première mi-temps était assez bizarre en réalité. On avait du mal à trouver des automatismes, à répéter les mouvements. Ce n’était pas assez, tout simplement. Je ne veux pas dire que c’était super négatif, mais on en attendait plus. Et je pense qu’en deuxième mi-temps, on a eu une très bonne réaction, avec beaucoup plus de courage, de prise d’initiative, d’envie. On a eu une très bonne possession de balle, on a concédé aucune occasion. Et puis on a mis un très beau but aussi. Je pense que dans l’ensemble, c’était un 50-50.

Chaque équipe a dominé une mi-temps. Je me réjouis d’être au match retour avec cette envie de rêver.

Est-ce qu’il y a un peu de frustration de ne pas avoir mieux démarré le match, même si vous avez eu une belle réaction ?

Non, parce qu’on ne peut pas vraiment dire qu’il y a eu des conséquences. On n’a pas créé énormément d’occasions, même si on était un peu en dessous. On est parvenu à garder la rencontre sous contrôle. Le but qu’ils mettent, c’est un deuxième ballon avec une frappe magnifique de Adeyemi. C’est un bon joueur, mais il peut la tenter 25 fois et je ne suis pas certain qu’elle rentre de nouveau.

On a bien réagi. On l’a déjà montré plusieurs fois en championnats et en Champions League. Même en étant mené, on a les forces pour revenir et même inverser la situation. Dans l’ensemble, je suis super satisfait de la rencontre.

Qu’est-ce que vous a dit le coach à la mi-temps pour vous relancer ?

On a analysé les quelques mouvements qui avaient fait en sorte de faire reculer le Borussia Dortmund. Il a montré des images positives parce qu’il y avait eu quand même des bonnes choses.

Surtout dans le dernier quart d’heure de la deuxième mi-temps au niveau de la construction. Ce qui manquait, c’était un peu plus de conviction offensivement. Je pense que c’est ce qu’on a trouvé en deuxième mi-temps.

Vous pensez que la confiance a changé de camp pour la qualification ?

Non, ce n’est pas une question de confiance. On a tout vu cette année en Champions League. On a vu toutes les équipes battre tout le monde. Il y a eu plein de surprises, etc. Je pense que c’est une compétition super atypique cette saison. C’est difficile pour moi de faire des pronostics.

La confiance est là, on joue à domicile. Mais c’est Dortmund, on a vu leur parcours l’année passée. Ils ont quand même été jusqu’en finale. On ne peut pas vendre la peau de l’ours avant de l’avoir tué. Pour moi, ce sera encore un 50-50 comme avant cette rencontre.

Comment vous avez fait pour contenir Serhou Guirassy ?

On a une très bonne équipe. Tout le monde était convaincu qu’on avait une chance de faire quelque chose à Dortmund. C’est tout d’y croire en fin de compte. Que ce soit Serhou, Messi ou Ronaldo, on était là, on était présents. On leur a très peu laisser. C’est de ça aussi qu’on peut être fier.

Ce résultat te donne-t-il envie de rêver ?

Oui, bien sûr. Comme je le dis, on ne doit pas craindre un résultat négatif. On doit y aller pour la gagne. On doit même prendre des risques, etc. On joue à domicile. On peut faire la différence.

Et puis, après, c’est encore une belle rencontre qui nous attend. Donc, si on se qualifie, on doit vraiment tout donner. Il ne faut pas trop penser, juste faire.