Olympique-et-Lyonnais
·29 de novembro de 2024
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·29 de novembro de 2024
Maintenant, l'OL sait. Il sait ce que ça fait de remporter une rencontre sans dominer outrageusement son adversaire. Pointée du doigt pour son manque de réalisme ces dernières semaines, et plus largement depuis le début de la saison, l'équipe rhodanien a cette fois-ci répondu présent dans ce domaine. Ce vendredi matin, les joueurs de Qarabag doivent se demander comment ils n'ont pu inscrire qu'un seul but malgré leurs 17 tirs et leurs immenses occasions gâchées.
Au contraire, les Lyonnais ont fait mouche sur leur première véritable situation, profitant d'une récupération haute d'Ainsley Maitland-Niles. Georges Mikautadze ouvrait le score, mais ce sont bien les pensionnaires de Ligue 1 qui ont concédé les plus grosses opportunités avant la pause. Le rapport de forces s'est rééquilibré lors du second acte, et là encore, ce sont les coéquipiers de Nicolas Tagliafico qui ont gagné aux points (1-4 score final).
De là à dire que le travail paye ? On attendra un peu avant d'émettre un tel avis, mais il y a du positif. "On fait pas mal de finition ces derniers temps. Et là, ç'a souri, a apprécié le second buteur, Corentin Tolisso. C’est bien pour moi, c’est bien pour l’équipe, donc tant mieux. On ne menait que 1-0. On n’était pas à l’abri contre cette formation très offensive, portée vers l’avant et qui n’hésitait pas à porter cinq ou six joueurs dans la surface. A n’importe quel moment, ils pouvaient être dangereux. Et ça nous a permis d’être plus libérés."
C'est finalement tout un paradoxe de voir l'OL remporter aussi largement une partie qu'il n'a pourtant jamais vraiment semblé maîtriser, hormis un bon passage après l'heure de jeu. Mais après les dernières sorties frustrantes, nous pouvons nous en contenter pour une fois. "Ce (jeudi) soir, le résultat est très flatteur et ne correspond pas au match, car l’adversaire aurait pu trouver la faille une ou deux fois de plus. On a rencontré un gros problème tactique défensif, a observé Pierre Sage. Qarabag aurait pu marquer plus et mérité au moins de revenir au score. La rencontre aurait été totalement différente."
Le verre à moitié plein (succès probant) ou à moitié vide (prestation irrégulière), la vérité de ce long voyage en Azerbaïdjan se trouve sans doute entre les deux. On a suffisamment reproché aux Lyonnais de ne pas se payer en ratant des occasions pour ne pas souligner le progrès aperçu à Bakou. Mais il faut aussi reconnaître que la performance a été en dessous de ce qu'on a pu voir récemment. Cela passe tout de même mieux avec une victoire.
De leur côté, les joueurs ont bien conscience qu'ils n'ont pas tout bien fait, mais la satisfaction pouvait se lire sur leur visage. "Ils avaient plus le ballon que nous, mais on a eu la réussite. Il faudra voir les petites erreurs que nous avons faites durant la partie et les corriger. Le coach a fait un changement tactique en deuxième période, ç'a bien marché, a souligné Mikautadze, auteur d'un doublé. On a su récupérer des ballons plus haut, et aller plus vite de l’avant pour marquer des buts."
Tolisso tenait plus ou moins le même discours. "Il faut retenir les quatre réalisations. On a été efficaces. Après, si on veut être pointilleux, on a concédé des occasions. En première, ils ont fait des gros ratés, a rappelé le milieu de terrain. Mais on a gagné [...] C’est toujours bien de marquer quatre buts, ça donne de la confiance. On sait que l’on doit être plus tueurs devant la cage. Même à 4-0, on voulait continuer, c’est cet état d’esprit qu’il faut avoir." Reste maintenant à transposer ça en Ligue 1, et ce, dès dimanche contre Nice.