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·25 de setembro de 2024
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Au cœur d'un chassé-croisé entre milieux portugais avec le PSG, le président de Benfica s'est livré sur la réalisation de ces transferts.
Cet été, le Paris Saint-Germain et Benfica ont encore une fois été au cœur d'opérations significatives sur le marché des transferts. Le jeune milieu de terrain João Neves a quitté son club formateur pour rejoindre le PSG pour 60 millions d'euros, avec 10 millions supplémentaires en bonus, tandis que Renato Sanches a fait le chemin inverse en retournant à Benfica sous forme de prêt. Ce chassé-croisé a suscité beaucoup de débats, notamment à Lisbonne, où les performances décevantes de Sanches, marqué par de nombreuses blessures, ont rapidement refroidi l'enthousiasme. Pourtant, Rui Costa, président de Benfica, se veut confiant. Lors d'un entretien à BTV, il a affirmé que le club attendait beaucoup du retour de l'international portugais : « Nous pensons qu’il a une grande envie d’être à nouveau Renato et de porter à nouveau ce maillot. Il est blessé aujourd’hui, mais je suis convaincu qu’il se rétablira et qu’il nous apportera beaucoup », a-t-il expliqué, rappelant la promesse qu'incarnait Sanches lors de son premier passage à Benfica.
En ce qui concerne João Neves, Rui Costa a tenu à clarifier les raisons de son départ, un transfert jugé « inévitable » malgré les réticences initiales. Le président a souligné que Benfica avait repoussé plusieurs offres avant d'accepter celle du PSG, expliquant que même si « João ne voulait pas quitter Benfica », le montant proposé par le club parisien était irréfutable dans le contexte économique actuel. « Nous pensons tous que João n’a pas de prix, mais nous devons regarder le marché et comprendre son fonctionnement », a-t-il précisé, soulignant que les 60 millions d’euros font partie des plus grosses transactions de cet été. Rui Costa a également rappelé que ce marché était le plus bas depuis 2016, rendant difficile la réalisation de ventes à plus de 100 millions d’euros. Si certains estiment que la somme est insuffisante pour une telle pépite, le président a conclu en affirmant que ces décisions sont parfois douloureuses, mais nécessaires pour répondre aux réalités du marché. « Ça fait toujours mal de voir partir un de nos garçons », a-t-il ajouté, résigné mais pragmatique.
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