PSG - Inter : l'aveu cash de van Dijk sur Paris et sur la finale | OneFootball

Virgil van Dijk, qui a croisé le fer avec le Paris Saint-Germain en huitième de finale de la Ligue des champions, s'est exprimé sur la grande finale à venir qui opposera le club parisien à l'Inter Milan samedi soir (21h). Et il n'a pas manqué de faire un aveu.

Virgil van Dijk a vécu un moment magique en soulevant le trophée de champion d'Angleterre hier après-midi à l'issue de la rencontre entre Liverpool et Crystal Palace (1-1). Un titre de champion sur lequel il est revenu dans les colonnes de L'Equipe : "Ça ne fonctionne pas sur un déclic, c'est un long processus. On évolue dans un Championnat exigeant et généralement, la période clé, ce sont les mois de décembre, janvier et février, qui sont durs. D'ailleurs, cette année, c'est à partir de mars et avril que l'horizon s'est vraiment éclairci pour nous je dirais, parce qu'on gagnait des matches même sans jouer notre meilleur football, ce qui est toujours un bon signe."

Le capitaine des Reds est aussi revenu sur sa situation, qui fut particulière pendant un petit moment, lui qui était en fin de contrat avant de finalement prolonger : "Je ressens cette responsabilité d'être performant, quelle que soit la situation. La seule influence que je pouvais avoir (sur cette question), c'était sur le terrain. Le plus important pour nous (lui, Salah et Alexander-Arnold) consistait à rester concentrés sur nos performances, à gagner des matches et à faire en sorte que ce sujet ne perturbe pas l'équipe. C'est ce qu'on a réussi à faire."

van Dijk encense totalement Konaté

Chez les Scousers, "VVD" forme un duo redoutable avec Ibrahima Konaté en défense. Un partenaire qu'il a encensé : "Ibou est un bon ami et un excellent défenseur. Il est rapide, costaud et il veut devenir un leader. Il est en train d'y parvenir car il progresse. Par exemple, "Ibou" prend mieux soin de son corps, c'est pour ça qu'il joue plus régulièrement qu'auparavant. C'est normal, d'ailleurs, car au fil de ta carrière, tu comprends mieux comment ton corps s'adapte à différentes situations."

"En tout cas, moi, quand j'avais son âge (25 ans), j'étais loin d'être aussi bon (qu'il ne l'est aujourd'hui). Donc il a encore de nombreuses années devant lui pour s'améliorer. Il fait partie des tout meilleurs. Je ne dirais peut-être pas que c'est le meilleur, car j'ai évolué à Liverpool aux côtés de Joe Gomez, avec qui j'ai également formé une excellente charnière" a-t-il confié.

Le PSG a impressionné van Dijk mais...

Le défenseur de 33 ans a tout de même été interrogé sur la grosse déception de la saison à venir dans la Mersey, à savoir l'élimination en huitième de finale contre le PSG en Ligue des champions : "Sur cette rencontre (retour), on aurait pu marquer lors des vingt premières minutes, ce qui aurait changé la physionomie de la rencontre. Au bout du compte, le match avait été assez équilibré et il s'est joué aux tirs au but, qui s'apparentent à une loterie. Les Parisiens sont passés, bravo à eux. Actuellement, ils sont dans une très bonne dynamique, guidés par un très bon manager dont ils ont parfaitement adopté les principes de jeu."

S'il a confié qu'il ne regarderait probablement pas la finale puisqu'il voudra profiter de ses vacances, il n'a pas voulu se mouiller. Pour lui, il n'y a pas de favori : "Non, je ne pense pas. J'ai affronté le PSG récemment, et comme je vous l'ai dit, il m'a fait une forte impression. Quant à l'Inter, j'ai croisé sa route par le passé et je connais bien deux de ses joueurs, mes compatriotes Denzel Dumfries et Stefan De Vrij. Peut-être que l'Inter a un peu plus d'expérience (que le PSG), étant donné qu'il a disputé la finale de la Ligue des champions récemment (en 2023)."

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