PSG - Inter : après Boli, un autre héros de l'OM soutient Paris ! | OneFootball

Du côté des grands anciens de l'OM, et malgré la polémique que cela provoque, on hésite pas à afficher une préférence pour le PSG lors de la finale de Ligue des champions face à l'Inter Milan demain soir.

Plus de trente ans après leur sacre historique, les héros marseillais de 1993 observent avec bienveillance le parcours du PSG en Ligue des champions. S’ils rappellent que « Paris ne peut pas être comparé à l’OM 93 », comme le souligne Bernard Casoni dans l'Equipe. – « C’est un club soutenu par un État » – ils reconnaissent sans détour la montée en puissance du club parisien.

Basile Boli, unique buteur de la finale de 1993, observe. « La grande différence avec nous, c’est que Paris a une équipe très jeune, avec beaucoup de potentiel : Doué, Neves, Vitinha… » Là où l’OM s’appuyait sur l’expérience tactique d’un groupe plus mature – « Avec le vieux Goethals, on était redoutables au milieu avec Didier (Deschamps) et Franck (Sauzée) », ajoute-t-il.

Casoni soutient lui aussi le PSG !

Pour Basile Boli, c'est une vraie opposition de style qui s'annonce. « Il va falloir voir comment la jeunesse parisienne va réagir face à cette équipe italienne à la science tactique incroyable. » Casoni tempère. « Une finale, c’est toujours du 50-50. L’Inter a créé la surprise contre Barcelone, mais Paris est monté en puissance. Éliminer trois clubs anglais, dont Liverpool, ce n’est pas rien. »

Jean-Philippe Durand, autre ancien de la maison OM, salue lui aussi la transformation mentale du PSG. « Avant, il y avait du talent, mais pas ce répondant mental. Cette année, ils ont fait un parcours remarquable. Cette équipe est devenue un véritable collectif. Ils travaillent tous ensemble, ils courent tous ensemble. » Même Casoni, parfois critique, le reconnaît. « Il n’y a plus de stars qui se déchargent des tâches. Ce n’est pas un hasard si leur grande force, c’est la récupération haute. »

Alors, pour qui bat leur cœur ? Le soutien est clair. « Sincèrement, je préfère que Paris gagne », lâche Casoni. Boli confie de son côté : « Mon cœur est bleu et blanc, mais Paris est favori. Ils peuvent aller au bout. » Durand conclut : « Ce serait mieux pour le foot français que Paris l’emporte. »

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