Premier League à la française : Vincent Labrune, une mise à l'écart vécue comme un soulagement ? | OneFootball

"Favorable" à une évolution de l'organisation du football français, Vincent Labrune, l'actuel président de la LFP, pourrait prochainement en être écarté.

Philippe Diallo prend les choses en main. Ce lundi 12 mai, le président de la Fédération française de football (FFF) a tenu une conférence de presse pour évoquer la crise traversée par le football hexagonal. Et, surtout, pour dévoiler des solutions et projets pour y remédier. Le boss de la 3F, dont l'idée est de se rapprocher d'une Premier League à la française, s'est ainsi posé en chef de file, reléguant au second plan son homologue de la Ligue de football professionnel (LFP) Vincent Labrune. Instance qui aurait vocation à disparaître à l'avenir.

Un soulagement ?

Une issue pour laquelle l'ex-président de l'Olympique de Marseille se dit d'ailleurs - et étonnamment - "très favorable" : "Je suis très favorable à une évolution vers un modèle proche de celui de la Premier League, qui a largement démontré son efficacité, explique le président de la Ligue. Le football professionnel français a tout à gagner à s'en inspirer. C'est une orientation que je défends de longue date, et je me réjouis qu'elle soit désormais au coeur des discussions. Ce modèle doit reposer sur une société commerciale où les clubs sont actionnaires aux côtés de la Fédération afin de renforcer la gouvernance et d'accroître l'attractivité de nos compétitions".

Dans cette optique, et si la nouvelle organisation se concrétise, cela voudrait dire que Vincent Labrune n'irait pas jusqu'au terme de son deuxième mandat à la tête de la LFP. Et ce, assez rapidement. Dès l'automne, le dirigeant pourrait être écarté si le projet de loi porté par les sénateurs Michel Savin et Laurent Lafon est définitivement adopté à l'Assemblée nationale. D'après les informations de L'Équipe, un départ prochain serait vécu comme un soulagement par le principal concerné, qui vivrait mal d'être devenu la cible incessante dans l'épineux dossier des droits TV. Également critiqué pour sa manière de présider ou pour sa proximité avec le président du Paris Saint-Germain Nasser al-Khelaïfi, Vincent Labrune serait de moins en moins considéré. Difficile alors d'imaginer poursuivre pendant trois années sur ce rythme.

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