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·21 de abril de 2025
Pour Eric Roy, c’est «difficile à 12-13 contre 10, du coup»

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·21 de abril de 2025
Le Racing Club de Lens s’est imposé 1-3 à Brest. Juste avant la pause, les Sang et Or ont pris l’avantage au score grâce à un pénalty de Neil El Aynaoui. Après la rencontre, pour nos confrères de L’Equipe, Eric Roy ne cachait pas son incompréhension devant la double décision de l’arbitre sur le but : pénalty et carton rouge.
Pour la dernière action de la première période, les Lensois sont à l’attaque. Sur une percée d’Andy Diouf, le milieu sert Adrien Thomasson à l’entrée de la surface. Le Savoyard prend sa chance. Le ballon est contré et rebondit entre plusieurs joueurs, puis file sur la droite du but. Adrien Thomasson est le plus prompt et reprend ce ballon en première intention devant un but vide. Mais, Abdoulaye Ndiaye surgit pour dévier en corner comme l’indique l’arbitre central. Toutefois, ce dernier est invité par la VAR à aller voir les ralentis. Après quelques minutes, l’arbitre central se déjuge, indique le point de pénalty et adresse un carton rouge au défenseur brestois. Sur les images, on voit Ndiaye contrer dans un premier temps le ballon avec sa hanche, puis la gonfle ricoche sur son bras, décollé du corps, avant de filer un corner.
Après la rencontre, Eric Roy, entraîneur de Brest, grinçait des dents. S’il veut bien accepter le pénalty, il est beaucoup plus réservé quant au carton rouge. « Que tu siffles pénalty, je peux comprendre, mais après, il faudrait qu’on m’explique pourquoi tu mets carton rouge. Oui s’il y a la volonté manifeste d’empêcher le ballon d’entrer, comme un sauvetage de gardien, mais là, c’est un ballon à bout portant, il n’y a aucune intentionnalité, donc je trouve la sanction très très dure. Mais a priori, c’est le VAR qui a dit pénalty et rouge, donc M. Gringore (Ndlr. arbitre vidéo) qui a décidé du sort du match. Difficile à 12-13 contre 10, du coup », estime-t-il.