Pajot : "Si tu veux kiffer, va voir un Sainté - Lyon" | OneFootball

Pajot : "Si tu veux kiffer, va voir un Sainté - Lyon" | OneFootball

In partnership with

Yahoo sports
Icon: Evect

Evect

·28 de outubro de 2024

Pajot : "Si tu veux kiffer, va voir un Sainté - Lyon"

Imagem do artigo:Pajot : "Si tu veux kiffer, va voir un Sainté - Lyon"

Alors que se profil dans deux semaines le derby entre Lyon et Saint-Étienne, demain, le FC Annecy de Vincent Pajot se déplace sur la pelouse du Grenoble Foot 38 pour ce que l'on désigne désormais comme "l'Alpico".

Les deux villes sont distantes de 100 kilomètres et depuis quelques saisons désormais, les deux formations s'opposent au sein du Championnat de France de Ligue 2 BKT. Malgré tout, ce match n'a pas la saveur d'un derby pour Vincent Pajot qui s'est confié sur le sujet dans les colonnes du Dauphiné Libéré. Lui qui a connu les Nantes - Rennes et surtout Saint-Étienne - Lyon ne peut affubler cette opposition du mot derby : "Grenoble-Annecy ? Ça va être un peu cruel mais je ne vois pas trop de différences avec un autre match. Après, j’ai tellement vécu de derbies "réels" que c’est difficile d’y voir une atmosphère particulière. Excepté la fois à Grenoble où leur joueur a fait la samba devant le parcage et que j’ai pris rouge… Mais c’est marrant, les supporters m’ont dit "c’est super, ça crée un historique." Mais c’est beaucoup trop frais comme derby.  J’ai vécu des Saint-Étienne-Lyon, des Rennes-Nantes…Tu bats Lyon quand tu es à Saint-Étienne, tu peux finir 17e, ils s’en foutent.


Vídeos OneFootball


Pour moi, un derby c’est surtout l’atmosphère qu’il y a sur le terrain. Les Sainté - Lyon que j’ai connu, je faisais tout pour que les personnes que je connaisse viennent le vivre. Je leur disais : ''Tu vas voir ce que c’est un match de foot et une atmosphère de dingue''. Ça m’a marqué. Mais pour Annecy - Grenoble, il n’y a pas encore assez d’engouement en tribunes pour le considérer comme un derby. Il n’y a pas si longtemps, on a fait un amical contre Grenoble. Un amical entre Lyon et Saint-Étienne, ça n’existe pas (rires).

J’ai perdu 5-0 à dans le Chaudron contre l’OL avec Fekir qui montre son maillot au public. C’était chaud. Il a été ultra-marquant ce derby-là mais dans le sens négatif. Pendant un mois, tu restes chez toi. À Saint-Étienne, on te reconnaît à la boulangerie, au supermarché… C’est chaud. Je me rappelle d’une victoire avec un but de Soderlund à la fin. Les plus beaux, ce sont ceux-là, une victoire en fin de match. Pour l’anecdote, j’ai aussi joué le premier derby au Groupama Stadium. 0-0, centre en retrait, je prends à contre-pied Lopes et mon coéquipier Beric passe par là et c’est lui qui me la sort. Je me suis dit : "Putain, j’aurais pu être le premier Stéphanois à marquer au Groupama (rires)". Ça aurait été top. Les derbys, il faut les vivre ou y assister pour s’en rendre vraiment compte. Si tu veux kiffer, va voir un Sainté - Lyon."

Saiba mais sobre o veículo