Oscar Cortés sur son passage à Lens : «Je n’avais pas prévu que le coach ne m’apprécierait pas beaucoup en tant que joueur » | OneFootball

Et si, cette fois, c’était enfin la bonne pour Oscar Cortés ? Envoyé en Écosse pour se relancer, Oscar Cortés vit une aventure en dents de scie du côté des Glasgow Rangers. Depuis son prêt par le RC Lens en janvier 2024, le jeune ailier colombien alterne les blessures, les retours et les rechutes, sans jamais réellement pouvoir enchaîner. Difficile, dans ces conditions, de faire sa place. Mais il est espère s’y faire une place. A Lens, on ne compte plus sur lui.

Peut-être que le vent tourne enfin. Le week-end dernier, Cortés a signé sa première titularisation depuis décembre, lors du match nul 2-2 contre Aberdeen. S’il n’a joué que 45 minutes — précaution logique de la part de son nouvel entraîneur — cette apparition alimente l’espoir d’une fin de saison plus stable.

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«Je leur suis toujours reconnaissant de m’avoir ouvert les portes de l’Europe »

Pour rappel, le RC Lens l’avait prêté une première fois en janvier 2024. Après des débuts tonitruants, il s’était rapidement blessé, mais le club écossais avait voulu en voir plus : prolongation du prêt et option d’achat. Lens semble aujourd’hui loin dans la tête d’Oscar Cortés, qui s’est confié à Caracol Radio.

Le joueur de 21 ans a expliqué pourquoi il n’avait pas eu beaucoup d’impact dans l’Artois, affirmant notamment qu’il n’était pas vraiment dans les plans du staff technique : « C’est normal pour un jeune joueur. Je suis arrivé à Lens à 19 ans, et la langue était un peu difficile pour moi. Mais j’ai toujours été certain que j’aurais pu exploser à tout moment. Je n’avais pas prévu que le coach ne m’apprécierait pas beaucoup en tant que joueur. » Malgré tout, pas de rancune, mais de la reconnaissance : « C’était toujours sympa, j’ai beaucoup appris là-bas. Ils m’ont aidé à venir aux Rangers avec la même confiance. Lens est une belle équipe, même si j’ai eu peu d’opportunités, mais je leur suis toujours reconnaissant de m’avoir ouvert les portes de l’Europe. »

Et de conclure, lucide sur la suite : « J’apprends beaucoup maintenant. Cette blessure m’a appris beaucoup de choses, beaucoup de choses que je dois faire et apprendre ici. »