Le Petit Lillois
·22 de setembro de 2024
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·22 de setembro de 2024
Capable de s’offrir un avantage conséquent en quelques dizaines de minutes, le LOSC a finalement sombré, concédant un nul à l’arraché (3-3). Ce dénouement frustrant s’expliquerait par les velléités offensives trop prononcées des Dogues.
En possession d’un avantage de deux buts au terme des 25 premières minutes, le LOSC a fini par déjanter, concédant le nul (3-3) sur la pelouse de la Decathlon Arena – Stade Pierre Mauroy ce samedi dans son duel avec le RC Strasbourg de Liam Rosenior. Au coup de sifflet final, Bruno Genesio regrettait le manque de prudence de ses hommes, dont l’ambitieux a profité au style de jeu produit par les visiteurs : « Incapable de tenir le score ? On a réalisé une très bonne entame. On s’est créé des situations pour en mettre un troisième, mais après ça, on a peut-être été impatient parce qu’en menant de deux buts, il faut peut-être savoir former un bloc un peu plus bas plutôt que de continuer à vouloir presser, conserver le ballon et se projeter très vite et très haut, analyse rapidement le technicien lillois. On l’a payé cher parce que les deux buts que l’on prend en première mi-temps, c’est issu d’un pressing qui n’est pas bien organisé. Évidemment, il y a encore cinquante à soixante mètres sur lesquels on doit faire mieux, notamment lorsque Lucas (Chevalier) fait deux arrêts, mais qu’à chaque fois ça retombe dans des pieds strasbourgeois. »
Face à l’entraîneur lillois, en conférence de presse après le match, les journalistes persistent. Que veut dire exactement Bruno Genesio dans ses propos ? On doit être capable de gérer les tempos d’un match, surtout avec l’enchaînement des matchs, insiste-t-il. Même à domicile, il faut parfois faire preuve davantage de patience. On savait que cette équipe était tournée vers le jeu de transition et qu’il y aurait des espaces dans les deux sens. J’ai presque envie de dire qu’on avait fait le plus dur en faisant le break, mais je pense que l’on aurait dû être plus patient et prudent pour profiter des espaces qu’ils allaient forcément libérer. […] On fait ce qu’il fallait pour mener de deux buts. Peut-être qu’il faut être capable d’être moins ambitieux dans la récupération, reformer un bloc plus compact et laisser moins d’espace à cette équipe qui est très à l’aise sur les transitions pour que l’on puisse, nous, en profiter. Avec cet avantage, l’adversaire allait se livrer », répète l’entraîneur, frustré par les deux buts concédés au cours de la première période.