OM : la C1, le PSG, le Mercato, Rabiot ... Les annonces fracassantes de De Zerbi | OneFootball

Roberto De Zerbi, l'entraîneur de l'Olympique de Marseille, a été invité à revenir sur plusieurs dossiers chauds du moment et notamment la qualification en Ligue des champions. Il a aussi été interrogé sur le Mercato, sur Adrien Rabiot mais aussi sur le Paris Saint-Germain.

Roberto De Zerbi s'est exprime en long, en large et en travers dans les colonnes de L'Equipe. Après s'être expliqué sur son choix de rester, le technicien italien a aussi été invité à s'exprimer sur la Ligue des champions, que l'OM va à nouveau disputer cette saison après trois ans d'absence. Pour lui, une anomalie a été réparée avec cette participation.

"Cela devrait être une chose normale si on considère la ville, le club, son public. Si tu considères les résultats des dernières années ce n'est pas si normal. Je crois qu'on a fait un Championnat superbe la saison dernière (...) Nous faisons tout pour que la qualification en Ligue des champions soit une normalité tous les ans. Ce n'est pas simple, parce qu'il y a Monaco, Lille, Lyon, Nice, Strasbourg cette année, Lens ou Brest avant. Mais c'est l'objectif. Cette année, l'objectif est de se qualifier pour la Ligue des champions, et de faire une bonne Ligue des champions" a-t-il confié avant d'être interrogé sur ce que serait une bonne C1 : "C'est difficile de le dire aujourd'hui, nous ne savons pas quelle équipe nous réussirons à faire. Le mercato n'est pas terminé."

La C1, "une chose normale" pour De Zerbi, qui encense Rabiot

Un Mercato sur lequel il s'est justement exprimé. Et pour le moment, il est content : "Oui, d'abord parce que nous avons confirmé des joueurs très importants. Höjbjerg, Adrien Rabiot, Greenwood, Balerdi, et d'autres aussi qui avaient des possibilités, comme Rowe, qui n'était pas titulaire mais qu'il est important de garder. Ensuite, parce que nous avons pris deux jeunes joueurs très forts, CJ Egan-Riley (22 ans) et Angel Gomes (24 ans), libres. Ce sont deux chefs-d'oeuvre de Benatia. Et Medina, qui est le joueur qu'il faut pour le Vélodrome. Et maintenant, nous avons encore pas mal de choses à faire."

L'essentiel a été assuré, à savoir garder la plupart des cadres : "Ils avaient des possibilités, pourtant. Rabiot a eu des contacts et même très intéressants, et il s'est comporté comme un monsieur car il n'a même pas voulu les considérer. Höjbjerg aussi a eu des contacts, Balerdi a eu des contacts. Je ne sais pas s'ils se sont parlés pour décider tous ensemble de rester. Mais cela m'a fait plaisir."

Le tout avant de revenir plus en détails sur l'international français : "Il m'a énormément surpris. Parce que les journalistes italiens l'ont toujours décrit de manière très différente de ce que j'ai découvert. Humble, timide, réservé, travailleur. Il est passionné, il vit pour le foot. Je ne sais pas pourquoi en Italie ils l'ont vu comme ça. Sa mère aussi, que j'ai rencontrée, c'est une personne passionnée, sincère, de sentiments, je connais aussi les frères. C'est une bonne famille, et lui, c'est un champion."

De Zerbi espère concurrencer un peu plus le PSG cette saison

Le coach olympien n'a pas non plus échappé à une question sur le PSG, avec qui il espère bien réduire un peu l'écart : "Malheureusement, nous n'avons jamais réussi à rivaliser avec le PSG, mais en Europe personne n'a réussi à le faire (...) Nous voulons rivaliser avec Paris mieux que ce que nous avons fait la saison dernière. Je ne dis pas que le PSG est plus grand que l'OM. Je dis qu'ils ont eu jusqu'à maintenant plus de force que l'OM. Ce n'est pas moi qui le dis. Le Classico, c'est Juve-Inter, sur dix rencontres, quatre victoires de l'Inter, cinq de la Juve, et un nul" a-t-il lancé.

"Le Classique, PSG-OM, sur 23 matches, 19 victoires de Paris, 3 nuls et une victoire de l'OM, pour moi ce n'est pas un Classico. Après si vous voulez continuer à parler de Classico, parlez de Classico. Quand on joue contre le PSG, nous voulons gagner, nous voulons rivaliser, mais la vérité, elle est là. Paris la saison dernière a été imbattable ou presque. Et ce Paris, qui n'avait pas Kylian Mbappé, ni Lionel Messi, ni Neymar, était plus une équipe que celui d'avant. Sur ce plan, Luis Enrique a été extraordinaire" a-t-il salué.

Enfin, il a rappelé : "Nous avons une vraie équipe, nous aussi, mais avec des hauts et des bas. Il faudrait gommer cela, les hauts et les bas, qui sont typiques de Marseille. Et peut-être aussi typiques de moi, parce que les excès, je les ai moi aussi. Si nous gagnons en constance, nous aurons fait un pas en avant encore. Un des chantiers que nous avons cette année avec Medhi, c'est d'améliorer le onze, oui, mais aussi d'améliorer l'effectif, les 22-23 joueurs. Quand, sur la phase retour, on perd cinq matches sur sept, Höjbjerg était blessé au mollet, Murillo était blessé, Luis Henrique était moins bien. Greenwood n'était pas bien non plus."

"Nous avons fait des tests physiques. Je suis presque inquiet, il est rentré de vacances trop en forme (Rires). Je lui ai dit : "Mais Mason, tout va bien ?" Les tests physiques montrent qu'il est mieux aujourd'hui qu'en février. C'est incroyable" a-t-il conclu en blaguant sur son ailier anglais.

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