Olivier Giroud (France) : "Je suis loin d'être parti dans un état d'esprit un peu plus cool" | OneFootball

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·14 de junho de 2024

Olivier Giroud (France) : "Je suis loin d'être parti dans un état d'esprit un peu plus cool"

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Olivier Giroud, attaquant de l’Équipe de France, était présent en conférence de presse ce vendredi.

L’attente est enfin terminée ! Ce vendredi 14 juin démarre effectivement l’Euro 2024 en Allemagne, avec le match opposant le pays hôte à l’Écosse à partir de 21h à l’Allianz Arena de Munich. En attendant son match ce lundi, l’Équipe de France va devoir retrouver des forces et bien aborder son entrée en lice face à l’Autriche. Après le passage de Benjamin Pavard, Olivier Giroud s’est présenté en conférence de presse afin de faire le point sur l’actualité des Bleus.


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Le papa des plus jeunes ?

"Papa, oui. J’ai un peu ce rôle de grand frère par rapport aux plis jeunes avec qui il peut y avoir un décalage. Je ne me sens pas tant que ça en décalage avec eux. Dans ma tête, je suis plus jeune que mon âge. J’ai tendance à rigoler et à chambrer aussi. Je suis toujours moi même, je suis présent pour les plus jeunes, pour les mettre à l’aise."

L’impact politique sur le niveau sportif :

"Aucune incidence sur notre préparation. Clairement. SI j’ai un conseil à donner aux Français, c’est d’aller voter. C’est le plus important. Un taux d’abstention de près de 50% ce n’est pas normal. Mais je ne vais pas donner de précision sur mes tendances politiques. Je suis là pour parler de foot."

L’importance du premier match :

"C’est important de le gagner. Cela peut te mettre dans une bonne posture. Tu abordes le reste avec plus de confiance. Si tu le perds, tu es dans l’obligation de presque gagner les deux autres."

Son statut de remplaçant :

"C'est un peu l'histoire de ma carrière, à certaines périodes. Ce serait pas raisonnable de résumer ma carrière ça, mais quand j'ai été dos au mur, sur le banc, j'ai toujours réussi à rebondir. Le plus important est de rester dans le bon état d'esprit. Mon état d'esprit reste inchangé, avec l'envie d'apporter quelque chose avec ce que le coach me donnera. Je pense collectif avant moi même. Quel que soit mon rôle, j'espère donner le maximum et profiter de chaque instant."

La confiance des Bleus :

"En 2022 on avait l'étiquette de favoris. Je pense que pour l'Euro c'est pareil, avec deux ou trois grandes nations. Maintenant, il ne faut pas que ce statut nous tourmente. Il faut avoir en tête d'être à 100%. Le niveau va s'élever. Les amicaux qu'on a fait n'ont pas été aboutis, clairement. On sait à quoi s'attendre. Il faut trouver le juste milieu et mettre le bleu de chauffe."

La concurrence avec Thuram :

"C’est un Intériste, donc c’est encore moins facile pour moi (rires) ! C’est un petit frère. Je me souviens que j'avais parlé à Lilian à Clairefontaine, qui avait eu des mots sympas à mon égard. J'ai ce respect mutuel envers lui et Marcus, qui est l'un des joueurs qui prendra le relais devant. Je suis là pour l'accompagner. Aucun esprit de compétition entre nous. Que du bonheur de l'aider. Il faut passer le flambeau."

Sa dernière compétition :

"J'ai été très touché de l'accueil des supporters, quand ils ont su que c'était mon dernier match en France. Je suis rempli d'excitation, de nostalgie, d'envie. L'objectif c'est le collectif, faire la plus belle compétition possible. On l’a perdu à domicile (l’Euro 2016), ça reste dans un coin de la tête. Les objectifs personnels passent après. 60 buts, pourquoi pas ?"

Les axes de progression des Bleus :

"J’ai employé le terme d'inabouti. Forcément, quand on peut mieux faire, il ne faut pas se satisfaire de ce genre de match. On en est conscients. Ce sont des ajustements mineurs. C'est pas inquiétant du tout. On sait que le niveau va monter d'un cran dès lundi contre l’Autriche."

Sa dernière compétition internationale :

"Je n'ai pas fait de communiqué. J'ai juste dit que ce serait probablement ma dernière compétition vu mon choix de signer aux Etats Unis. Il faut être lucide sur la situation. Je vais avoir 38 ans, je rejoins les Etats Unis. Cela ne change pas ma façon d'être. Pour moi c'est logique que cette compétition soit ma dernière avec l’Équipe de France. C'est la suite logique. J'essaie de rester concentré sur ce que j'ai à faire. J’ai décidé de quitter le haut niveau européen après ma fin de contrat avec l’AC Milan. J’ai pensé à arrêter ma carrière internationale après la Coupe du Monde 2022 déjà donc c’est logique."

Sa plus grande fierté avec les Bleus :

"Je suis fier de tout ! Je ne changerais rien. Ma carrière a dépassé tous mes rêves, je suis comblé. Ma plus grande fierté ? Tous mes buts. La seconde étoile. Et la fierté dans les yeux de mes proches, et surtout l'amour des Français."

Un Giroud moins combatif ?

"Vous me voyez moins combatif ? Évidemment que je préfère être sur le terrain ! Maintenant je respecte les choix du coach. Quand je rentre sur le terrain, c'est pour donner le maximum. On m'avait déjà posé la question à l'époque, à mes débuts. Quand je n’avais pas autant d’expérience (rires). Évidemment que je préfère être titulaire mais ça ne change pas mon état d'esprit si je ne débute pas. Si je peux renverser la table durant la compétition, parce que je me sens combatif et prêt, je le ferai. Je suis loin d'être parti dans un état d'esprit un peu plus cool ou relax. Je suis lui même et déterminé."

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