Girondins4Ever
·17 de julho de 2025
Nicolas Jamain : “J’ai grandi au Haillan, je n’avais pas le choix, tous mes potes étaient girondins. On voyait les Girondins passer, ça s’imposait”

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·17 de julho de 2025
Sur RMC et le sujet « La transmission d’un club fonctionne-t-elle toujours aussi bien en France ? », Walid Acherchour a donné son ressenti sur le sujet, expliquant qu’il y avait aussi de plus en plus de fans de clubs étrangers en France.
« Il y a un mode de consommation du football qui est très différent d’avant. Avant, tu pouvais aller au stade, tu n’avais pas les matches étrangers… Aujourd’hui, tu peux tout regarder en allumant la télé. Le supporter nantais ou bordelais, ou stéphanois, bien évidemment qu’il va être ancré avec sa ville, la transmission de père en fils… Mais on a ouvert le champ des possibles. Quand je vois les communautés sur les réseaux sociaux qui soutiennent les clubs européens… Il y a de grosses communautés françaises, et ce sont des générations qui sont très jeunes. C’est en mutation ça […] Il y a des potes à moi supporters de United. Les mecs ont été pris en 99 par Manchester à ce moment-là. Ils avaient 6-7 ans, ils ont été pris à ce moment-là. A un moment donné, tu as une affiliation même si tu es français, où on te raconte une histoire. Ils préfèrent ça à être supporter du PSG parce qu’ils viennent de Saint-Denis. Il y a une explication à ça. Il peut y avoir aussi le premier maillot que ton père t’offre, et ça peut être un match du Barça. Les jeux vidéo aussi, FIFA, PES, l’Inter Milan, les couleurs du maillot ».
Nicolas Jamain, lui, a du mal à comprendre qu’un supporter français supporte un club étranger en premier lieu. Lui qui est d’ailleurs supporter des Girondins de Bordeaux…
« Ce processus mental m’échappe un peu, celui de de la naissance de cet affect pour un club étranger… Je ne juge pas. Moi, je suis très ancré Ligue 1. J’ai grandi au Haillan, je n’avais pas le choix, tous mes potes étaient girondins. On voyait les Girondins passer, ça s’imposait. C’était implacable. Bordeaux, au début des années 90, c’était un gros club français, et tous mes potes étaient Bordeaux, et exclusivement Bordeaux. J’ai grandi avec l’Equipe du Dimanche pourtant… Je ne juge pas. Ce que je veux dire c’est que, de par mon expérience personne, c’est le premier stade dans lequel on se rend. Qui plus est le stade de ta région, de ta ville. C’est là que la relation presque charnelle se crée avec ton équipe, ton club. La distance ne m’a jamais permis d’avoir un affect autre. Mais est-ce que ça n’a pas plus de valeur et d’authenticité de soutenir le club de ta région quelque part ?! ».
Photo RMC