Nantes : Luis Castro en pole position, mais Dunkerque retient son entraîneur | OneFootball

À la recherche d'un entraîneur, le FC Nantes aurait jeté son dévolu sur Luis Castro. Mais Dunkerque se montre gourmand dans les négociations.

Luis Castro est devenu la priorité du FC Nantes pour succéder à Antoine Kombouaré, mais son arrivée sur les bords de l’Erdre reste freinée par les exigences de son club actuel. À 45 ans, le Portugais a marqué les esprits cette saison à la tête de Dunkerque, avec une quatrième place en Ligue 2 et une demi-finale de Coupe de France atteinte contre le PSG. Un parcours qui a séduit les dirigeants nantais, séduits aussi par son approche du jeu, proche de la fameuse « identité nantaise ». L’ancien entraîneur des équipes de jeune du Benfica Lisbonne a été reçu par les responsables du FCN mardi 28 mai à Paris, et aurait clairement affiché sa volonté de rejoindre les Canaris, d'après L'Équipe et Ouest-France. Le club, qui sort d’une nouvelle saison éprouvante et a assuré son maintien in extremis lors de la dernière journée de Ligue 1, cherche à construire un nouveau projet autour d’un jeu ambitieux.

Castro coche les cases. Mais le coach portugais est encore lié à Dunkerque jusqu’en 2027, et son départ ne sera pas gratuit. Dunkerque réclamerait en effet une indemnité de transfert estimée d’abord à 2 millions d’euros, puis réajustée à 1 million, selon Ouest-France. Une somme jugée excessive par la direction nantaise, déjà contrainte de régler les indemnités de licenciement d’Antoine Kombouaré et de son staff. En interne, l’option Castro continue d’être creusée, d’autant qu’il a la préférence du président Kita et que Lens, un temps intéressé, se serait retiré du dossier. Mais rien n’est encore acté.

Une autre piste ?

Si un autre technicien a été rencontré discrètement ces derniers jours, son identité reste inconnue. D'après les informations de Ouest-France Ahmed Kantari, ex-adjoint de Kombouaré, a bien manifesté son intérêt, et reste apprécié dans le vestiaire, mais ne semble pas prioritaire. Quant à Christophe Galtier, son nom plaît toujours autant aux décideurs nantais, mais ses prétentions salariales rendent le dossier inabordable. La balle est désormais dans le camp de Dunkerque. Pour Nantes, l’objectif est clair : clore rapidement ce feuilleton et offrir à l’équipe une stabilité technique avant la reprise. Pour Castro, dont la cote ne cesse de grimper, le défi nantais est une étape logique. Reste à voir si les finances du FCN permettront de concrétiser cette ambition.

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