Mousa Tamari, l’offensif qui défend | OneFootball

Le constat d’aujourd’hui, qui vous l’aurez compris va s’appuyer sur la prestation du Jordanien face au LOSC, ne sera une surprise pour personne. Depuis son arrivée dans l’Herault, Mousa Tamari n’a jamais triché sur son investissement, notamment défensif, si tant est qu’il était apte à jouer. Mais face aux Dogues, dimanche dernier, le Messi Jordanien a marqué les esprits.

Au cœur de la première période, après un corner offensif mal géré par les Pailladins, les Lillois partaient en contre. Un comble pour les locaux qui avaient fait le choix de laisser la possession aux visiteurs dans le but de pouvoir se projeter rapidement à la récupération du ballon. À la récupération, Fernandez-Pardo faussait compagnie à l’arrière-garde héraultaise pour s’en aller défier Benjamin Lecomte. C’était sans compter sur l’intervention exceptionnelle de Mousa Tamari.

Une intervention qui symbolise un match plein de la part de l’ailier, au moins défensivement. Avec neuf ballons récupérés, quatre tacles réussis sur cinq tentés, vingt-trois duels disputés (treize victorieux), son implication défensive à toute épreuve fut précieuse. C’est peut-être elle qui lui a coûté ce brin de lucidité qu’il lui manque face à Lucas Chevalier, où il n’attrape pas le cadre, mais seulement la barre transversale du portier nordiste. Visiblement atteint par ce loupé, le Jordanien a eu du mal à finir la rencontre, marqué par cette occasion et visiblement lessivé par tant d’efforts qu’il a toutefois continué à fournir jusqu’au terme de la rencontre.

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À l’issue de celle-ci, l’international Jordanien s’est même présenté devant la Butte Paillade, la mine basse et les bras en l’air pour adresser ses excuses au public. Le top ne s’y est pas trompé, en scandant le nom du héros du jour. Car s’il n’a pas été décisif sur la feuille de match, il aura été salvateur, à l’image de ce tacle, qui vaut bien un but.