AS Monaco
·29 de setembro de 2023
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·29 de setembro de 2023
Ce samedi, l’AS Monaco reçoit l’OM. A cette occasion, nous te proposons une nouvelle rubrique "MyMemory", qui donne la possibilité à un fan rouge et blanc de parler d’un souvenir concernant cette confrontation, à l’image de Michael qui nous raconte ses souvenirs de la finale de Coupe de France 1991.
Il a vécu la cinquième et dernière Coupe de France remportée par l’AS Monaco dans les tribunes. Supporter de l’AS Monaco depuis 1985 grâce à… la finale de Coupe de France remportée face à Paris, Michael, habitant de région parisienne, a toujours rêvé de la philosophie de jeu du club de la Principauté et des beaux joueurs qui y sont passés, tels que Glenn Hoddle, Ramon Diaz ou Marcelo Gallardo. A la veille de la rencontre de championnat face à Marseille, cet enseignant nous raconte son « MyMemory » de la finale 1991 remportée face à l’OM. Interview. 🎙
Puis il y a eu ce but marqué à la 91e minute par Gérald Passi, dans la cage derrière laquelle on était. Et là, c’était l’explosion de joie de notre côté parce que c’était une grosse victoire face à Marseille, qui nous a causé beaucoup de misère en championnat et dans les confrontations directes. Symboliquement, c’était une victoire importante.
Je venais d’avoir 16 ans pour cette finale qui se déroulait au Parc des Princes. C’est grâce à mon grand-père que j’ai pu y aller car il a eu quatre places de par son entreprise. Je suis allé avec lui, ainsi qu’avec deux de mes amis qui étaient également supporters de l’AS Monaco. Nous sommes donc partis voir ce match face à Marseille qui sortait d’une défaite en finale de Ligue des Champions face à l’Etoile Rouge de Belgrade.
Où étais-tu placé en tribune ?
Nous étions derrière un but, quelque peu noyé par les supporters marseillais. Cela ne nous empêchait pas de supporter le Club, dans une ambiance plutôt sympa. Il n’y a eu aucun souci, ce qui s’explique peut-être par le fait qu’on était jeunes. Puis il y a eu ce but marqué à la 91e minute par Gérald Passi, dans la cage derrière laquelle on était.
Et là, c’était l’explosion de joie de notre côté parce que c’était une grosse victoire face à Marseille, qui nous a causé beaucoup de misère en championnat et dans les confrontations directes. Symboliquement, c’était une victoire importante. Malheureusement, c’est encore la dernière Coupe à notre palmarès.
As-tu des souvenirs du match en lui-même ?
J’étais forcément stressé. Je me souviens que c’était un match assez fermé avec peu d’occasions. Avant le coup d’envoi, tout le monde avait en tête la finale qui s’était déroulée 2 ans avant, et qui avait été assez folle avec ce score de 4-3. Cette fois-ci, ce n’était pas le cas. Il me semble quand même que l’on avait été un peu au-dessus en termes d’occasions et que cette victoire n’était pas un hold-up.
Qu’est-ce que cela fait de voir son équipe soulever un trophée ?
C’était intense comme moment. Encore une fois, on se souvient tous de l’équipe qu’était Marseille à cette époque mais il ne faut pas oublier que c’était le cas pour nous aussi. Nous avions de sacrés joueurs et une sacrée équipe, même s’il pouvait exister un petit complexe d’infériorité. Donc gagner en finale de Coupe face à cette formation-là, c’était vraiment génial. C’était l’aboutissement de cette génération qui était composée de merveilleux joueurs, comme Ramon Diaz, auteur de la passe décisive.
J’imagine que tu as assisté à la remise de la Coupe.
Oui, nous avons pris le temps de rester au Parc afin d’assister à la remise de la Coupe et aux célébrations. Je me rappelle que les joueurs avaient brandi le trophée dans les filets où l’on avait marqué, c’est-à-dire devant nous. A ce moment-là, j’ai eu peur que cela énerve les Marseillais, mais pas du tout. D’ailleurs, j’ai souvenir d’avoir pu parler avec certains d’entre eux et ils s’étaient montrés plutôt fatalistes quant à ce match et avaient salué notre victoire.
Et l’après-match, comment cela s’est passé ? As-tu fait la fête ?
Evidemment que nous avons un peu fêté en rentrant. Mais à la sortie du stade, je ne faisais plus attention à l’environnement qui nous entourait, car nous étions tellement heureux. J’avais des étoiles plein les yeux. Je crois que l’on peut dire que nous étions un peu sur notre petit nuage.
Mon grand-père était un vrai fan de foot sans être supporter d’un club en particulier. Le fait de pouvoir le regarder également avec deux copains fans de Monaco était encore plus beau et nous avons passé vraiment une belle soirée. Nous étions aux anges.
Vivre ce moment avec votre grand-père, c’est quelque chose de fort j’imagine.
Oui c’est sûr puisque c’était lui aussi qui m’avait amené pour la première fois dans un stade et c’était déjà au Parc des Princes. Mon grand-père était un vrai fan de foot sans être supporter d’un club en particulier. Le fait de pouvoir le regarder également avec deux copains fans de Monaco était encore plus beau et nous avons passé vraiment une belle soirée. Nous étions aux anges.
Oui je pense car cela reste un souvenir vachement important, d’autant que la finale avait lieu au Parc des Princes, un magnifique stade. Cela avait été une soirée plus que sympa aussi ! Il y en a d’autres forcément mais vu ma situation d’enseignant et le fait que j’habite sur Paris, je n’ai pas l’occasion d’aller régulièrement au Stade Louis-II. J’essaie seulement d’aller aux matchs au Parc, ou d’effectuer des déplacements autour de la région parisienne comme à Lorient par exemple.
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