Marius Trésor : “J’avais 32 ans en 82, et je savais qu’en 86, je ne serais plus là pour jouer une Coupe du Monde…” | OneFootball

« Je l’ai bien vue cette action. Quand tu suis l’action, tu vois que Patrick, au moment où il met le pied pour taper dans le ballon, que l’autre le percute. A aucun moment l’autre joue le ballon. Tu vois que le mec joue le bonhomme, et que l’arbitre ne dit rien. C’est démentiel ».

« Personnellement, j’étais capitaine à Marseille et en Equipe de France, et je suis un peu respectueux envers l’arbitre. Je sais qu’une fois qu’il a sifflé, que ça ne va rien changer. Mais quand tu vois Patrick par terre, les poings fermés, et que l’arbitre, au lieu d’aller le voir, est en train de discuter avec Schumacher… Je me dis ‘comment se fait-il qu’il n’y a personne qui pense un peu comme moi, que c’est prévu à l’avance ?’. Ce n’est pas possible de voir ce comportement… Bon, il l’a reconnu après, mais malheureusement c’était trop tard. J’avais 32 ans en 82, et je savais qu’en 86, je ne serais plus là pour jouer une Coupe du Monde… L’arbitre a reconnu après qu’il avait fait une erreur, mais c’était trop tard ».

« Oui, car au bout, il y avait une finale de Coupe du Monde. C’était un truc qui se joue tous les quatre ans… Quand on me parle de souvenirs au niveau football, ce match ne compte pas. Je dis toujours que mon plus beau souvenir, en plus en tant qu’antillais, c’est le but que je marque en 77 au Maracana. Parce que là, le résultat est positif… ».

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