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·26 de junho de 2025
Marius Trésor : “Il m’a sauvé la vie ce jour-là”

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Marius Trésor était aux obsèques de son ancien coéquipiers aux Girondins de Bordeaux, et ami, Bernard Lacombe. Il s’est exprimé sur ce moment évidemment difficile pour lui.
« D’abord, c’était un buteur, donc pour moi défenseur c’était un plaisir de jouer avec lui. On a d’abord été adversaires en club. Lui était à Lyon, moi à Ajaccio, Marseille, et quand je suis arrivé à Bordeaux cela faisait un an qu’il était là. On est devenus presque inséparables. Quand nous sommes partis en 77 en Argentine pour préparer la Coupe du Monde 78, on avait fait une rencontre avec l’Equipe de France de rugby, et c’était la première fois que les deux sélections se trouvaient en même temps dans le même pays. On a fait un repas ensemble, et s’il n’y avait pas Bernard, je ne sais pas dans quel état j’aurais été le lendemain parce que c’est lui qui m’a couché dans mon lit tranquille. Je ne l’oublierai jamais parce que trois jours après on faisait 2-2 au Brésil, et je marquais le but de la tête. Oui, il m’a sauvé la vie ce jour-là. Les gens disaient que j’étais costaud, mais entre deux rugbymen j’étais minuscule (rires). Avec Nanard, c’est vrai, c’est… C’est touchant de parler de ça. La plupart du temps Bernard m’appelait quand il était en train de marcher. Il rencontrait des gens, et il me les passait (rires). Ce sont des moments que je ne peux pas oublier ».
René Girard, également présent, s’est également exprimé.
« On avait suivi ce qui lui arrivait, et il était hors de question d’oublier un moment comme ça, de ne pas lui rendre un dernier hommage. Ça a été pour moi quelqu’un qui a beaucoup compté. On était arrivés presque en même temps à Bordeaux. Ce sont de grands souvenirs, et c’est un grand Monsieur qui s’en va. Il y a beaucoup de choses à dire sur Nanard. C’est quelqu’un avec qui on pouvait voyager, comme j’ai l’habitude de dire. Sur le terrain et en dehors. Oui, une fidélité absolue. Quand je suis arrivé avec Marius à Bordeaux, le premier à t’accueillir, c’était lui. A te recevoir, à te mettre en confiance… Et puis c’était un Gone qui… Tu ne pouvais pas être indifférent à ce qu’il t’apportait »