Ludovic Obraniak : « Là, on est à une journée de la fin et c’est le feu. Tout le monde peut passer tout le monde, il y a du suspense » | OneFootball

« Si j’ai changé d’avis ? Oui, j’ai changé d’avis. Si ça me plait ? Oui ça me plaît. J’ai toujours été emballé par la deuxième phase de la Ligue des Champions, moins celle de groupe, où on avait quasiment des certitudes des groupes. On savait faire, un, deux, trois. A 80% on pouvait dire, un, deux et trois. On savait qui allait être quatrième, on avait beaucoup moins d’incertitudes. Là, on est à une journée de la fin et c’est le feu. Tout le monde peut passer tout le monde, il y a du suspense. Puis je ne sais pas, j’ai l’impression que nos clubs français réussissent mieux dans ce format-là. Pourquoi ? Parce qu’en France on est toujours très calculateurs, est-ce qu’on fait le championnat, est-ce qu’on fait la Coupe d’Europe on va jouer deux fois là donc on considère qu’on ira perdre à l’extérieur, etc… En ayant été à l’intérieur, vous faites les calculs. Quand vous tombez le groupe, vous vous dites que le gros, on pourra peut-être faire quelque chose à domicile car à l’extérieur il y aura très peu de chance. Il y a ce côté un peu incertitude, il y a ce côté où je ne rejoue pas les mêmes équipes donc il faut être d’autant plus assidu dans la préparation des matchs et des analyses vidéos. J’ai l’impression que les clubs et les joueurs sont plus sur le qui-vive. En tout cas nous, clubs français, ça nous réussit mieux. »

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