Lucas Chevalier (LOSC) : « J’ai pleuré deux fois cette saison, ça ne m’étais jamais arrivé » | OneFootball

Comme pour clore une nouvelle page de sa jeune carrière, Lucas Chevalier a dressé le bilan de la saison écoulée. Celle-ci, il estime qu’elle lui a énormément appris.

Présent au Cap-Breton pour se remettre de sa blessure au ménisque, Lucas Chevalier (22 ans) a inauguré la série de podcasts nommée « L’apéritif » réalisée par Today it’s Football sur Youtube. A cette occasion, le dernier rempart du LOSC a dressé le bilan de l’année écoulée sur le plan personnel : « C’était une saison très intense, intense de fou. J’ai vécu des choses inédites, que ça soit de joie, de tristesse, de frustration ou d’ambition. J’ai aussi appris à me connaître un peu plus, ce que je voulais. Je ressors grandi de cette saison, estime-t-il. Dans le football professionnel, je n’avais jamais vécu une peine de défaite au point d’en pleurer et en l’espace de deux mois, avec Aston Villa et la fin de saison, Nice, j’ai pleuré deux fois alors que je n’avais jamais pleuré pour du foot avant d’arriver à Lille. J’ai vraiment ressenti des émotions », se confie ainsi le portier lillois.

Il poursuit sur la même dynamique, expliquant la provenance de ces larmes : « C’était la pression, l’envie de réussir… Tu touches le truc, mais tu ne l’as pas. Sur le coup, ça fait mal, mais en y réfléchissant, je pense qu’il faut le vivre. Je dis ça alors que j’ai perdu un quart de finale de Ligue Europa Conférence, ça sera quoi si je perds un jour la finale de la Ligue des Champions (rires). Mais c’est pour ça que l’on joue au football. J’ai envie de plus, de vivre des émotions de ouf et à travers ça, tu crées ton expérience et ta confiance. Je pense que les gens l’ont ressenti, mais quand j’étais dans le but j’étais confiant cette année. J’ai confirmé que j’avais ma place en Ligue 1. Je veux être une référence. Maintenant, je veux faire au moins aussi bien, mais mieux chaque saison. Il faut que je sente que j’ai évolué dans un domaine chaque saison et c’est ce qui m’arrive pour le moment », conclut-il ainsi pour évoquer son cas personnel.

Lucas Chevalier : L’interview en intégralité