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Le Petit Lillois

·21 de outubro de 2024

Lucas Chevalier, ange gardien du LOSC de Bruno Genesio

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Parfois bousculé depuis le début de la saison, le LOSC a toujours pu compter sur Lucas Chevalier. Semaine après semaine, ses performances sont soulignées par Bruno Genesio, son coach.

La fonction première d’un rempart est d’être une protection, et ce, contre une quelconque menace ou agression, servir de défense. Au football, le dernier n’est autre que son portier, soit Lucas Chevalier (22 ans) au LOSC. Avant ses 23 ans, qu’il fêtera le 06 novembre au lendemain du duel avec la Juventus Turin en Ligue des Champions, le gardien lillois confirme, semaine après semaine, les promesses nées de ses deux premières saisons en Ligue 1.


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Ce vendredi encore, il était épargné par son coach, Bruno Genesio, qui mettait en lumière sa capacité à être décisif : « On a sauvé un point parce que Lucas (Chevalier) nous a permis de le sauver. Mais c’est largement insuffisant par rapport à ce qu’on avait prévu de faire. Il y a parfois des défaites plus encourageantes que ce match nul », lançait-il au milieu du fracas, celui provoqué par la copie rendue (0-0) par les Dogues en Principauté.

« Ce soir, il nous maintient encore en vie »

Ces brefs mots ne sont pas les premiers entonnés par Bruno Genesio envers son portier. Avant la trêve internationale, les performances de Lucas Chevalier enthousiasmaient déjà le corps médiatique qui ne cessait alors d’interroger le technicien lillois à son sujet : « Lorsque vous réalisez une telle performance au plus haut niveau du football européen, ça relève encore vos qualités, même s’il performe déjà en championnat, jugeait-il suite au succès empoché par le LOSC (1-0) sur le Real Madrid au début du mois d’octobre. Je pense forcément à Strasbourg (3-3) où, sans lui, le match était plié avant la fin. Là, forcément c’est en Champions League, avec une visibilité plus importante. Cela montre surtout qu’il est capable de gérer ses émotions dans ce genre de matchs, ce qui est super important pour un gardien de but et pour le très haut niveau », soulignait ainsi Bruno Genesio.

Le même schéma se répétait quelques jours plus tard, lors d’un duel avec le Toulouse FC en Ligue 1 : « Ce soir (samedi 05 octobre), il nous maintient encore en vie, lâchait instinctivement l’entraîneur du LOSC en conférence de presse après le succès lillois sur le Téfécé (2-1). Il nous fait un arrêt lorsque Toulouse mène d’un but et il nous permet de rester en vie. Sans lui, ça aurait vraiment été difficile. Il répète la chose lorsque l’on est à égalité et il est presque sur le premier but. Il est comme il est depuis le début de saison, il est au top. Il est régulier et dégage beaucoup de sérénité. C’est aussi ça qui est important, pas seulement les arrêts. Il dégage du calme, de la sérénité, de l’assurance, et c’est important pour sa défense. C’est aussi ça qui est très important à ce poste-là », insistait encore et encore Bruno Genesio.

Olivier Létang s’y met aussi

Ce vendredi encore, sur la pelouse de Monaco, Lucas Chevalier a donc impressionné en réalisant l’arrêt qu’il fallait dans le temps additionnel. Celui-ci lui permet de se placer dans l’équipe type de la huitième journée de Ligue 1, mais pas seulement. Il est aujourd’hui en tête du classement (notes de L’Équipe) des gardiens en Ligue 1. Avec la note moyenne de 6,38, il devance Brice Samba et Geronimo Rulli (6,25), encore une fois.

Les commentaires élogieux ne s’arrêtent d’ailleurs pas à ceux de Bruno Genesio, entraîneur du LOSC. Lucas Chevalier peut aussi compter sur les paroles de ses dirigeants : « Il démontre depuis maintenant trois ans qu’il progresse au fur et à mesure. Il grandit avec nous en franchissant palier après palier. […] Il a atteint un niveau très important et il ira en équipe nationale. Il a cette qualité. Il a également la personnalité et engrange de l’expérience. C’est un garçon qui ira en équipe de France, je n’ai aucun doute là-dessus, assurait récemment Olivier Létang sur Europe 1. Je suis très heureux qu’il soit avec nous, en tant que joueur mais aussi en tant qu’homme », finissait-il même par conclure. Le Nord dans la poche, Lucas Chevalier sait ce qu’il doit désormais conquérir : la capitale espagnole avec l’Atlético de Madrid en ligne de mire.

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