Louis Leroux aurait été interdit de parler à la presse après le match contre Lens | OneFootball

Alors qu’il aurait pu être mis en lumière après son premier match en professionnel, Nathan Leroux n’a pas eu le droit de s’exprimer en conférence de presse. Une décision prise par Antoine Kombouaré, qui interdit aux jeunes joueurs de s’adresser aux médias. Un choix critiqué par plusieurs observateurs, dont Emmanuel Merceron, spécialiste du club, qui y voit un manque de modernité et une occasion manquée pour le FC Nantes de redorer son image.

Un message jugé dépassé

Dans un message posté sur X, Emmanuel Merceron n’a pas mâché ses mots : « L’interdiction émise par AK de parler à la presse pour Leroux, est d’un autre temps. Les gamins sont totalement armés, formés, briefés pour parler à la presse. » Aujourd’hui, les jeunes joueurs sont préparés à s’exprimer et les clubs européens n’hésitent pas à les mettre en avant dès leurs débuts.

Un club en difficulté sur son image

Ce choix d’Antoine Kombouaré s’inscrit dans une politique de communication jugée rigide, voire contre-productive. Toujours selon Merceron, « Ton club a une image déplorable auprès de ses supporters. Faire parler le héros du jour, la belle histoire, c’est donner une super image de toi. » Une occasion manquée pour le FC Nantes de rapprocher ses supporters de son centre de formation.

Le foot français en retard ?

Au-delà du cas nantais, c’est une critique plus large sur la communication des clubs français qui est soulevée. « Le foot français est largué en comm’ », conclut Emmanuel Merceron. Alors que les clubs étrangers misent sur l’exposition médiatique de leurs jeunes talents pour renforcer leur attractivité, la Ligue 1 peine encore à exploiter cet atout. Un retard qui, à terme, pourrait peser sur l’image du championnat et la valorisation de ses futurs talents.